L'ancien directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), M. Mohamed El Baradei, s'exprimant dimanche à Dubaï lors d'un forum sur l'énergie, a souligné qu'il est trop tôt d'abandonner l'énergie nucléaire en dépit de la crise traversée par la centrale nucléaire de Fukushima au Japon suite à un séisme de magnitude 9 sur l'échelle Richter. L'ancien directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), M. Mohamed El Baradei, s'exprimant dimanche à Dubaï lors d'un forum sur l'énergie, a souligné qu'il est trop tôt d'abandonner l'énergie nucléaire en dépit de la crise traversée par la centrale nucléaire de Fukushima au Japon suite à un séisme de magnitude 9 sur l'échelle Richter. «La centrale nucléaire de Fukushima est vieille de 40 ans et a été détruite par le tremblement de terre du 11 mars», a rappelé M. El Baradei. «Pourtant, les normes de sécurité à Kukushima ne sont pas démodées», a-t-il ajouté. La part de l'énergie nucléaire dans la consommation énergétique du monde s'élève à 14 % actuellement et devrait atteindre 25 % en 2050 si la communauté internationale coopère pour améliorer la sécurité nucléaire, estime M. El Baradei. Ce n'est pas tous les pays qui aient accès au pétrole, a rappelé M. El Baradei, ajoutant que l'énergie nucléaire est propre et compétitive au niveau du coût. Le premier Forum énergétique mondial de Dubaï, qui va durer trois jours, a pour thème «Défis et opportunités de l'énergie, un avenir durable». Agence