On se chamaille et on se querelle pour des choses secondaires mais on oublie l'essentiel. On oublie d'aller droit au but, de dresser tous les bilans, de déceler les erreurs et de repartir du bon pied pour redresser la situation. On se chamaille et on se querelle pour des choses secondaires mais on oublie l'essentiel. On oublie d'aller droit au but, de dresser tous les bilans, de déceler les erreurs et de repartir du bon pied pour redresser la situation. Rien de tout cela, sauf les bras de fer qui empêchent de réfléchir à la situation pour dégager les solutions qui s'imposent et d'apporter les remèdes nécessaires à ce redressement. On ne fait malheureusement que se disputer pour des broutilles qui n'arrangent en rien cette situation. C'est le cas de le dire, notamment dans le milieu du football où on n'est jamais allés vers l'essentiel. Vers un football qui a besoin d'un traitement de choc. Les présidents des clubs professionnels se liguent contre le président de la fédération, coupable à leurs yeux des les avoir bernés, menés en bateau. Ce dernier fait la sourde oreille et ne dit mot sur les problèmes de ces clubs. Le MCA et l'USMA se disputent le minuscule stade Omar-Hamadi, et le CSC et le MOC se tirent des flèches empoisonnées avant le derby qui attise toutes les passions. En d'autres termes, des futilités dont notre football peut aisément s'en passer. Et ça dure depuis très longtemps alors que notre football a perdu ses heures de gloire et n'arrive plus à redorer son blason. A-t-on jamais entendu un président de club ou même celui de la fédération faire de la formation son cheval de bataille ? En fait, combien de clubs en Algérie possèdent-ils des écoles de formation digne de ce nom? Aucun bien sûr, puisqu'ils n'en ont pas besoin. Notre football a touché le fond à cause justement de ces futilités bien fomentées par des responsables préoccupés par autre chose que le bien de cette discipline. Comme si ce jeu leur convient et du reste, ils ne s'en préoccupent guère. N'est-il pas grand temps de passer à la vitesse supérieure en mettant de côté ces querelles puériles qui se répercutent sur le niveau de notre football ? Ce dernier ne demande que ça. Assem Madjid