Le sport en Algérie perd de plus en plus son charme. La violence l'a dénaturé à un point où tout le monde lui tourne le dos sauf bien sûr ceux qui y trouvent leur compte. Pas un week-end ne passe sans que cette violence fasse parler d'elle. Le sport en Algérie perd de plus en plus son charme. La violence l'a dénaturé à un point où tout le monde lui tourne le dos sauf bien sûr ceux qui y trouvent leur compte. Pas un week-end ne passe sans que cette violence fasse parler d'elle. Elle est devenue une partie intégrante de ce sport. La part du lion, en matière de violence, revient incontestablement au football même si les autres disciplines n'en échappent pas. Le basket-ball et la handball défraient, eux aussi, la chronique. Ils sont contaminés par cette violence qui lamine le sport. Cette dernière, tellement ancrée dans nos mœurs, est non seulement l'œuvre des supporters mais aussi des athlètes. L'entraîneur de handball de l'équipe de Bordj Bou-Arréridj l'a appris à ses dépens. En direct à la télévision, son joueur Guerra Lyès, lui a d'abord, craché sur le visage avant de lui asséner un violent coup au bas-ventre en guise de réponse à son remplacement. Le malheureux entraîneur, d'un âge relativement avancé, n'a dû son salut que grâce à l'intervention de ses coéquipiers. Cette outrageante scène est passée en direct à la télévision. Voilà où en est le sport algérien. Maintenant, ce sont les joueurs qui font la loi. Un geste que peut-être les pires des voyous n'oseraient commettre. Mais ce pseudo joueur l'a fait et a foulé à ses pieds l'éthique sportive. On pointe d'un doigt accusateur les supporters mais même les athlètes ne sont pas exempts de reproches. Les exemples ne manquent pas, y compris dans nos différentes équipes nationales. Certains joueurs se comportent d'une manière à donner froid dans le dos. Pour revenir à ce joueur qui a réglé les comptes de son entraîneur, il mériterait d'être radié de la scène sportive pour laver l'affront du handball algérien, une discipline qui peut se passer de ce genre d'athlète qui vient de ternir son image. A revoir ces images, on se serait crû sur une autre planète. Pauvre entraîneur et pauvre sport. Assem Madjid