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Dérives au nom du football
Après les incidents des matches ESM-MCO et OMA - USMBA
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 09 - 2008

Des images qui font peur, des refrains qui font honte que celles vues et entendues le week-end dernier à l'occasion des derniers classicos. ESM-MCO.et OMA-USMBA. Le fait de se rendre au stade pour assister à un grand match semble devenir, de plus en plus, une opération risquée. La violence physique et verbale, dans ces matches dits supérieurs parce que exposés à certains aléas, semble monter comme une vague que rien ne semble pouvoir arrêter. Faut-il accepter de vivre avec elle et se taire ? La réponse est bien entendu négative ! Ce tropisme est en train d'acquérir une telle proportion, qu'il est primordial et vital, de le traiter de front sans se soucier de son auteur, et ce, dans le but d'éviter toutes les conséquences négatives qui sont passibles de ternir encore plus l'image d'un sport souffrant, préjudicier son éthique, et dénaturer ses performances. En matière de lutte contre la violence, tout reste à faire. A l'école d'abord, où la citoyenneté devrait être le premier des savoirs à enseigner, au même titre que la lecture, l'écriture, le calcul, les sciences, l'histoire... Il en devrait être de même dans toutes les associations sportives où l'on devrait prendre tout le temps que cela nécessiterait aux fins de diffuser le même message, et l'inculquer dans l'esprit des tous jeunes sportifs. Il faut en finir avec les salades d'un milieu qui, depuis des années, prolifèrent sur les vertus que nous devrions, en principe, partager en toute quiétude et en autant d'équité. Trop de clubs et de responsables, par leurs discours, leurs conduites et leurs agissements vénèrent la violence, le non-respect de l'autre, la transgression des lois, le mensonge, la tricherie, le chauvinisme, l'intérêt, la corruption... Que reste-t-il des grands mots employés par ces figures légendaires que sont Feu Mourad Abdelouahab et Mohamed Khedis et bien de leurs compagnons de route, aux yeux desquels le football est synonyme de fraternité, de paix, de rapprochement, de loyauté, de santé, d'amitié... Hélas, toutes les instances sportives, au lieu de les combattre plus fermement, acceptent tous ces phénomènes dangereux, tout en continuant d'user des mêmes mots qui ne signifient plus rien. Le football, dans ce siècle qui se lève, dans ce siècle entamé avec les attentats les plus meurtriers, avec des guerres absurdes, où la haine de l'autre, la rancœur, et la rancune se développent sans freins, comme pour faire de lui le siècle le plus violent, a cru pouvoir vivre avec son temps, tout en continuant de se prétendre pur, honnête, vertueux, conciliant et pacifique. Le football et ses beaux sentiments sont en train de mentir à tous ceux qui l'aiment, tous ceux qui croyaient et croient encore en lui. Jeunes et moins jeunes ! C'est notre faute à nous tous : dirigeants, tutelle, techniciens, joueurs, journalistes... Pour nous affirmer en tant qu'officiel, en tant que cité, en tant que région, nous avons cru pouvoir profiter du football au lieu de le servir. Ces actes intolérables et, au fond, irrecevables aux yeux de toute personne qui se respecte, dont nous venons d'observer sans doute le week-end dernier, qu'un avant-goût, si on ne les éradique pas au plus vite, nous mène à une amère constatation : en matière de prévention, on ne fait presque rien pour, au moins, les éviter. La solution au problème de la violence dans et en dehors des stades n'est pas dans la convocation massive des agents de l'ordre. Ces derniers n'ont pas vocation à résoudre certains problèmes restés en jachères, dont certains sont d'ordre moral, et qu'on peut maîtriser via des actions de sensibilisation. Mais ceux qui sont d'ordre socioculturel sont dangereux, et rester insensible et indifférent encore plus devant leur implacable escalade, serait une grossière erreur stratégique et historique. Le huis clos est une solution provisoire et aléatoire, et il faut prospecter d'autres dilemmes plus aiguisés et incisifs. On voit, un peu partout, des entraîneurs et parfois des présidents de clubs démis de leurs fonctions pour insuffisance de résultats sportifs. Le jour où cela deviendra pour manque de citoyenneté et pour défaut de fair-play, alors, sans doute, pourra-t-on dire que quelque chose a vraiment bougé dans cette planète 'foot', qui ne tourne pas aussi rond qu'on le pense. Formons le vœu, en conclusion, qu'avant d'en arriver aux décisions drastiques, avant de prendre les mesures qui s'imposent, tout le monde prendra conscience des périls qui sont à l'affût. Jusqu'alors, la planète en question n'a brillé que très rarement par son esprit civique, et ce n'est pas justifiable
Des images qui font peur, des refrains qui font honte que celles vues et entendues le week-end dernier à l'occasion des derniers classicos. ESM-MCO.et OMA-USMBA. Le fait de se rendre au stade pour assister à un grand match semble devenir, de plus en plus, une opération risquée. La violence physique et verbale, dans ces matches dits supérieurs parce que exposés à certains aléas, semble monter comme une vague que rien ne semble pouvoir arrêter. Faut-il accepter de vivre avec elle et se taire ? La réponse est bien entendu négative ! Ce tropisme est en train d'acquérir une telle proportion, qu'il est primordial et vital, de le traiter de front sans se soucier de son auteur, et ce, dans le but d'éviter toutes les conséquences négatives qui sont passibles de ternir encore plus l'image d'un sport souffrant, préjudicier son éthique, et dénaturer ses performances. En matière de lutte contre la violence, tout reste à faire. A l'école d'abord, où la citoyenneté devrait être le premier des savoirs à enseigner, au même titre que la lecture, l'écriture, le calcul, les sciences, l'histoire... Il en devrait être de même dans toutes les associations sportives où l'on devrait prendre tout le temps que cela nécessiterait aux fins de diffuser le même message, et l'inculquer dans l'esprit des tous jeunes sportifs. Il faut en finir avec les salades d'un milieu qui, depuis des années, prolifèrent sur les vertus que nous devrions, en principe, partager en toute quiétude et en autant d'équité. Trop de clubs et de responsables, par leurs discours, leurs conduites et leurs agissements vénèrent la violence, le non-respect de l'autre, la transgression des lois, le mensonge, la tricherie, le chauvinisme, l'intérêt, la corruption... Que reste-t-il des grands mots employés par ces figures légendaires que sont Feu Mourad Abdelouahab et Mohamed Khedis et bien de leurs compagnons de route, aux yeux desquels le football est synonyme de fraternité, de paix, de rapprochement, de loyauté, de santé, d'amitié... Hélas, toutes les instances sportives, au lieu de les combattre plus fermement, acceptent tous ces phénomènes dangereux, tout en continuant d'user des mêmes mots qui ne signifient plus rien. Le football, dans ce siècle qui se lève, dans ce siècle entamé avec les attentats les plus meurtriers, avec des guerres absurdes, où la haine de l'autre, la rancœur, et la rancune se développent sans freins, comme pour faire de lui le siècle le plus violent, a cru pouvoir vivre avec son temps, tout en continuant de se prétendre pur, honnête, vertueux, conciliant et pacifique. Le football et ses beaux sentiments sont en train de mentir à tous ceux qui l'aiment, tous ceux qui croyaient et croient encore en lui. Jeunes et moins jeunes ! C'est notre faute à nous tous : dirigeants, tutelle, techniciens, joueurs, journalistes... Pour nous affirmer en tant qu'officiel, en tant que cité, en tant que région, nous avons cru pouvoir profiter du football au lieu de le servir. Ces actes intolérables et, au fond, irrecevables aux yeux de toute personne qui se respecte, dont nous venons d'observer sans doute le week-end dernier, qu'un avant-goût, si on ne les éradique pas au plus vite, nous mène à une amère constatation : en matière de prévention, on ne fait presque rien pour, au moins, les éviter. La solution au problème de la violence dans et en dehors des stades n'est pas dans la convocation massive des agents de l'ordre. Ces derniers n'ont pas vocation à résoudre certains problèmes restés en jachères, dont certains sont d'ordre moral, et qu'on peut maîtriser via des actions de sensibilisation. Mais ceux qui sont d'ordre socioculturel sont dangereux, et rester insensible et indifférent encore plus devant leur implacable escalade, serait une grossière erreur stratégique et historique. Le huis clos est une solution provisoire et aléatoire, et il faut prospecter d'autres dilemmes plus aiguisés et incisifs. On voit, un peu partout, des entraîneurs et parfois des présidents de clubs démis de leurs fonctions pour insuffisance de résultats sportifs. Le jour où cela deviendra pour manque de citoyenneté et pour défaut de fair-play, alors, sans doute, pourra-t-on dire que quelque chose a vraiment bougé dans cette planète 'foot', qui ne tourne pas aussi rond qu'on le pense. Formons le vœu, en conclusion, qu'avant d'en arriver aux décisions drastiques, avant de prendre les mesures qui s'imposent, tout le monde prendra conscience des périls qui sont à l'affût. Jusqu'alors, la planète en question n'a brillé que très rarement par son esprit civique, et ce n'est pas justifiable

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