On ne peut que se réjouir de la proche fin du championnat. Comme ça tout le monde rentre chez-lui et se tient tranquille. Un championnat fade, sans saveur, insipide et où la violence s'est substituée au football. On ne peut que se réjouir de la proche fin du championnat. Comme ça tout le monde rentre chez-lui et se tient tranquille. Un championnat fade, sans saveur, insipide et où la violence s'est substituée au football. La programmation n'est pas en reste puisque la LNF éprouve toutes les difficultés du monde à suivre la cadence d'un championnat pourtant moribond. Cette institution ne s'est distinguée que pour priver le public de spectacle à travers des huis clos qui ont montré toutes leurs limites dans la lutte contre la violence. Vivement la fin d'un exercice ennuyeux, désespérant au point où les stades sont désertés ou bien fréquentés que par des bambins, ailleurs interdits d'accès aux enceintes sportives s'ils ne sont pas accompagnés de leurs parents. Justement, ce sont ces mêmes bambins, ou mineurs, qui se distinguent par une violence sans précédent. Peut-on retenir une seule chose de bien ou de bon dans ce championnat ? Peut-être l'équipe de Chlef, la seule à sortir du lot par son sérieux, sa stabilité et son désir ardent à frapper un bon coup sous la coupe d'un Ighil loin des feux de la rampe mais qui réalise un travail de titan. Tout le reste est à mettre aux oubliettes en attendant des jours meilleurs. Et puis cette fin, elle sera certainement comme ses devancières où tous les coups sont permis. Les arrangements des matchs se font à ciel ouvert. Au su et au vu de tous sans que la LNF ne bouge le petit doigt pour remédier à la situation. On ne retiendra pas autre chose que l'éternelle lutte pour le maintien d'une dizaine de clubs annuellement menacés par la relégation. Il faut attendre les dernières journées pour connaître les noms des trois équipes qui rétrograderont. Celles bien sûr qui n'ont pas assez d'argent pour sauver leur tête du purgatoire. La saison tire à sa fin, le langage de la «chkara» refait surface et malheur à l'équipe dont les caisses sont vides. Aussi vide que notre championnat. Assem Madjid