Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, le président de l'UGEA (Union générale des entrepreneurs algériens), Abdelmadjid Denouni estime que le discours du président de la République va répondre aux attentes du pays. Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, le président de l'UGEA (Union générale des entrepreneurs algériens), Abdelmadjid Denouni estime que le discours du président de la République va répondre aux attentes du pays. Il trouve, également, que les mesures annoncées par le Conseil des ministres, comprend beaucoup de facilités pour la création d'emplois pour les jeunes ainsi que beaucoup de facilités aussi aux opérateurs pour recruter. Il fait observer que le Conseil des ministres a insisté sur l'assainissement du monde des affaires. Ainsi, avec la levée d'un verrou à travers la dépénalisation des actes de gestion, les banques pourront financer les entreprises au-delà du cercle habituel. Pour le foncier, idem, les facilités prévues lèveront cette contrainte. Selon, M. Denouni, des réunions regrouperont les opérateurs avec les banques et les pouvoirs publics pour instaurer un dialogue afin de mettre en œuvre la feuille de route tracée par le conseil des ministres en faveur des entreprises. Il reste, fait remarquer le président de l'UGEA, le gros problème de l'ANDI (Agence nationale pour le développement de l'investissement), pour lequel, il faut, dit-il, alléger les procédures, notamment pour les biens d'équipement. Il estime que les entreprises sont prêtes à participer à la réalisation du programme d'investissements publics décidé par l'Etat. Il cite, à titre d'exemple, le programme d'un million de logements qui a été réalisé à 86% (plus de 870 000 logements) par les entreprises algériennes. Il demande aux pouvoirs publics de faire confiance aux entreprises algériennes en leur confiant la réalisation de l'autoroute des Hauts Plateaux. Il souligne que ces entreprises ont acquis un savoir-faire en participant aux grands projets de transfert d'eau, de dessalement, les chemins de fer. Il fait remarquer que les entreprises étrangères qui remportent des contrats font appel pour la réalisation à la sous-traitance d‘entreprises algériennes. Il note que dans le secteur du BTPH (bâtiment, travaux publics, hydraulique), il y a des lenteurs administratives qui conduisent à des retards dans le paiement des factures. Il y a également, ajoute-t-il, le problème de l'actualisation et de la révision des prix des matériaux de construction. Enfin, sur les rapports avec les pouvoirs publics, il fait observer que lorsque des propositions concrètes sont faites, elles sont retenues par les autorités. Lakhdar A.