"Aligner les prix du secteur privé sur ceux du public et donner aux cimenteries, la liberté de fixer leurs prix" est, selon le président de l'UGEA la seule solution qui puisse préserver l'outil de production nationale. "Aligner les prix du secteur privé sur ceux du public et donner aux cimenteries, la liberté de fixer leurs prix" est, selon le président de l'UGEA la seule solution qui puisse préserver l'outil de production nationale. Le président de l'Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA), Abdelmadjid Denouni, appelle l'Etat à prendre une décision politique claire pour mettre fin aux tensions qui existent actuellement sur le ciment «il faut mettre en place un mécanisme économique qui visera à aligner les prix du secteur privé sur ceux du public et donner au cimenteries la liberté de fixer leurs prix». C'est selon le président de l'UGEA la seule solution qui puisse préserver l'outil de production nationale. M. Denouni refuse de parler de mafia du ciment, il expliquera que la pénurie existe dans le marché légal au moment où le ciment est largement présent sur le marché parallèle pour 550 et jusqu'à 650 DA. L'explication est toute simple «Les entreprises s'approvisionnent auprès du public parce que le prix du sachet de ciment de 50kg coûte moins cher, c'est à dire 230 DA au moment où le privé le vend à 320 DA». Une différence de 40% qui crée cette tension sur le secteur public, à cela s'ajoute d'autres facteurs dont l'arrêt de certaines cimenteries pour des travaux de maintenance et la reprise des travaux dans les chantiers suite à l'arrêt opéré durant la saison hivernale. Pour le président de l'Union générale des entrepreneurs algériens «Tant que le prix du sachet de ciment est cédé chez le public à 230 DA, la tension persistera et toute opération d'importation sera bloquée du fait que le prix du ciment à l'international est plus cher. Aucun opérateur ne s'aventurera à importer du ciment au moment où Lafarge Orascom a exporté, en 2008, 200.000 tonnes», révèle M. Denouni qui tient à préciser que «la demande est égale à l'offre, Le secteur public produit 11,5 millions de tonnes par an, le privé représenté par Lafarge Orascom produit quant à lui 5,5 millions de tonnes par an». A noter que la production a augmenté durant le premier trimestre de cette année, selon les chiffres du président de l'UGEA, de 18% du côté du public et de 30% du côté du privé. Préserver l'outil de production nationale est, aujourd'hui, une nécessité absolue, selon M. Denouni, qui a tenu à défendre le potentiel et les capacités des entreprises algériennes exerçant dans le BTPH «80% des réalisations dans ce secteur sont l'œuvre des entreprises algériennes qui sont aujourd'hui en mesure de réaliser les projets prévus dans le cadre du programme d'investissements de 150 milliards de dollars». M.Denouni citera à ce sujet, l'autoroute des Hauts -Plateaux qui sera réalisée par des entreprises algériennes. Le président de l'Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA), Abdelmadjid Denouni, appelle l'Etat à prendre une décision politique claire pour mettre fin aux tensions qui existent actuellement sur le ciment «il faut mettre en place un mécanisme économique qui visera à aligner les prix du secteur privé sur ceux du public et donner au cimenteries la liberté de fixer leurs prix». C'est selon le président de l'UGEA la seule solution qui puisse préserver l'outil de production nationale. M. Denouni refuse de parler de mafia du ciment, il expliquera que la pénurie existe dans le marché légal au moment où le ciment est largement présent sur le marché parallèle pour 550 et jusqu'à 650 DA. L'explication est toute simple «Les entreprises s'approvisionnent auprès du public parce que le prix du sachet de ciment de 50kg coûte moins cher, c'est à dire 230 DA au moment où le privé le vend à 320 DA». Une différence de 40% qui crée cette tension sur le secteur public, à cela s'ajoute d'autres facteurs dont l'arrêt de certaines cimenteries pour des travaux de maintenance et la reprise des travaux dans les chantiers suite à l'arrêt opéré durant la saison hivernale. Pour le président de l'Union générale des entrepreneurs algériens «Tant que le prix du sachet de ciment est cédé chez le public à 230 DA, la tension persistera et toute opération d'importation sera bloquée du fait que le prix du ciment à l'international est plus cher. Aucun opérateur ne s'aventurera à importer du ciment au moment où Lafarge Orascom a exporté, en 2008, 200.000 tonnes», révèle M. Denouni qui tient à préciser que «la demande est égale à l'offre, Le secteur public produit 11,5 millions de tonnes par an, le privé représenté par Lafarge Orascom produit quant à lui 5,5 millions de tonnes par an». A noter que la production a augmenté durant le premier trimestre de cette année, selon les chiffres du président de l'UGEA, de 18% du côté du public et de 30% du côté du privé. Préserver l'outil de production nationale est, aujourd'hui, une nécessité absolue, selon M. Denouni, qui a tenu à défendre le potentiel et les capacités des entreprises algériennes exerçant dans le BTPH «80% des réalisations dans ce secteur sont l'œuvre des entreprises algériennes qui sont aujourd'hui en mesure de réaliser les projets prévus dans le cadre du programme d'investissements de 150 milliards de dollars». M.Denouni citera à ce sujet, l'autoroute des Hauts -Plateaux qui sera réalisée par des entreprises algériennes.