Le Guide libyen joue vraisemblablement ses dernières cartes. En effet, les forces loyales fidèles à Mouammar Kadhafi se replient face à l'intensité des bombardements, alors que les insurgés, épaulés par les forces de la Coalition internationale et de l'Otan, gagnent de plus en plus du terrain et reprennent plusieurs villes stratégiques. La ville libyenne de Syrte est le prochain objectif des rebelles qui ont repris lentement, hier soir, leur progression vers cette ville natale du colonel Mouammar Kadhafi, après avoir été bloqués à Ben Djawad par les forces loyales au régime, selon des agences de presse. Après une rapide avancée, dimanche, vers Syrte avant d'être bloqués par les forces de Kadhafi, les rebelles libyens n'ont progressé que de 40 km pour atteindre la localité de Ras Al-Awaja, sur la route de Syrte, et se trouvent donc à une centaine de kilomètres de la ville, selon des correspondants de presse. Dimanche, les rebelles avaient investi Ben Djawad, après avoir repris le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf, à une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, au cours de leur avancée. Sur leur chemin, ils ont été surpris, dans la matinée, par des tirs de mitrailleuses lourdes des forces gouvernementales venues en pick-up et qui ont bloqué leur progression à la sortie de Ben Djawad, en direction de Syrte. Les rebelles ont alors reflué vers Ben Djawad, avant de riposter à l'artillerie lourde et reprendre dans l'après-midi leur cheminement vers Syrte. Pertes énormes pour les forces loyales de Kadhafi Plus de vingt blindés des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, et des pièces d'artillerie ainsi que des abris à munitions ont été détruits par des avions britanniques qui participent aux opérations de la Coalition internationale dans ce pays. Selon le général de division John Lorimer, porte-parole de l'armée, cité par les médias, "des Tornado GR4 de la Royal Air Force ont poursuivi au cours du week-end leurs sorties au-dessus de la Libye en soutien à la résolution 1973 de l'Onu ". Près d'Ajdabiyah et Misrata (est), "plus de 20 chars, véhicules blindés et batteries d'artillerie ont été touchés", a-t-il dit. Après le retrait des troupes loyalistes de la majorité des villes côtières situées à l'est de Syrte, "des Tornado de la RAF se sont joints aux autres appareils de la coalition patrouillant dans le ciel de Misrata où, malgré d'importantes pertes encourues en raison des frappes aériennes, le régime poursuit son offensive sur la ville", a ajouté le porte-parole de l'armée. Dans la matinée, un Tornado GR4 a effectué des raids contre des abris à munitions dans la région de Sebha, dans le désert au sud de la Libye. Des missiles Storm Shadow ont été lancés contre des abris à munitions destinés à fournir les troupes gouvernementales menant des offensives contre les civils dans le nord du pays, dont Misrata, a-t-il expliqué. "Les abris ont été détruits, selon les premières constatations", a encore ajouté la même source. L'après Kadhafi en discussion à Londres Une quarantaine de pays étaient attendus, hier à Londres, pour la première réunion du "groupe de contact" sur la Libye, chargé du "pilotage politique" des frappes désormais sous commandement de l'Otan et de la préparation d'"un avenir meilleur pour les Libyens" : une litote désignant l'après-Kadhafi. La réunion d'un jour au niveau des ministres des Affaires étrangères rassemble les pays participants directement aux opérations militaires en application de la résolution 1973 de l'Onu sur la Libye. La rencontre rassemblera également "des amis de la coalition ainsi que, espère-t-on, le Conseil national de transition" de Libye. L'objectif de la réunion est de constituer un groupe représentant les pays alliés et partenaires pour montrer que la communauté internationale est unie sur cette question et adopte une même approche concernant la transition politique en Libye. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souligné qu'il était crucial que la communauté internationale continue d'agir de manière coordonnée et unie face à la crise libyenne. "Il est vital que nous tirions les leçons du passé et que nous nous coordonnions au plus tôt pour le long terme", a-t-il souligné. La rencontre permettra au Royaume Uni de discuter avec ses alliés et partenaires de la gestion de la crise libyenne en créant notamment un groupe de contact qui sera chargé de piloter les opérations après que l'aspect miliaire ait été dévolu à l'Otan. L'Alliance Atlantique a déjà pris en charge l'embargo sur les armes en Méditerranée et la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, mais il reste à négocier le point sensible qui est la coordination politique de l'ensemble des opérations, relèvent les observateurs dont certains ont fait part dans leurs analyses d'une "rivalité" entre Britanniques et Français pour le commandement politique des opérations. Le Guide libyen joue vraisemblablement ses dernières cartes. En effet, les forces loyales fidèles à Mouammar Kadhafi se replient face à l'intensité des bombardements, alors que les insurgés, épaulés par les forces de la Coalition internationale et de l'Otan, gagnent de plus en plus du terrain et reprennent plusieurs villes stratégiques. La ville libyenne de Syrte est le prochain objectif des rebelles qui ont repris lentement, hier soir, leur progression vers cette ville natale du colonel Mouammar Kadhafi, après avoir été bloqués à Ben Djawad par les forces loyales au régime, selon des agences de presse. Après une rapide avancée, dimanche, vers Syrte avant d'être bloqués par les forces de Kadhafi, les rebelles libyens n'ont progressé que de 40 km pour atteindre la localité de Ras Al-Awaja, sur la route de Syrte, et se trouvent donc à une centaine de kilomètres de la ville, selon des correspondants de presse. Dimanche, les rebelles avaient investi Ben Djawad, après avoir repris le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf, à une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, au cours de leur avancée. Sur leur chemin, ils ont été surpris, dans la matinée, par des tirs de mitrailleuses lourdes des forces gouvernementales venues en pick-up et qui ont bloqué leur progression à la sortie de Ben Djawad, en direction de Syrte. Les rebelles ont alors reflué vers Ben Djawad, avant de riposter à l'artillerie lourde et reprendre dans l'après-midi leur cheminement vers Syrte. Pertes énormes pour les forces loyales de Kadhafi Plus de vingt blindés des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, et des pièces d'artillerie ainsi que des abris à munitions ont été détruits par des avions britanniques qui participent aux opérations de la Coalition internationale dans ce pays. Selon le général de division John Lorimer, porte-parole de l'armée, cité par les médias, "des Tornado GR4 de la Royal Air Force ont poursuivi au cours du week-end leurs sorties au-dessus de la Libye en soutien à la résolution 1973 de l'Onu ". Près d'Ajdabiyah et Misrata (est), "plus de 20 chars, véhicules blindés et batteries d'artillerie ont été touchés", a-t-il dit. Après le retrait des troupes loyalistes de la majorité des villes côtières situées à l'est de Syrte, "des Tornado de la RAF se sont joints aux autres appareils de la coalition patrouillant dans le ciel de Misrata où, malgré d'importantes pertes encourues en raison des frappes aériennes, le régime poursuit son offensive sur la ville", a ajouté le porte-parole de l'armée. Dans la matinée, un Tornado GR4 a effectué des raids contre des abris à munitions dans la région de Sebha, dans le désert au sud de la Libye. Des missiles Storm Shadow ont été lancés contre des abris à munitions destinés à fournir les troupes gouvernementales menant des offensives contre les civils dans le nord du pays, dont Misrata, a-t-il expliqué. "Les abris ont été détruits, selon les premières constatations", a encore ajouté la même source. L'après Kadhafi en discussion à Londres Une quarantaine de pays étaient attendus, hier à Londres, pour la première réunion du "groupe de contact" sur la Libye, chargé du "pilotage politique" des frappes désormais sous commandement de l'Otan et de la préparation d'"un avenir meilleur pour les Libyens" : une litote désignant l'après-Kadhafi. La réunion d'un jour au niveau des ministres des Affaires étrangères rassemble les pays participants directement aux opérations militaires en application de la résolution 1973 de l'Onu sur la Libye. La rencontre rassemblera également "des amis de la coalition ainsi que, espère-t-on, le Conseil national de transition" de Libye. L'objectif de la réunion est de constituer un groupe représentant les pays alliés et partenaires pour montrer que la communauté internationale est unie sur cette question et adopte une même approche concernant la transition politique en Libye. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souligné qu'il était crucial que la communauté internationale continue d'agir de manière coordonnée et unie face à la crise libyenne. "Il est vital que nous tirions les leçons du passé et que nous nous coordonnions au plus tôt pour le long terme", a-t-il souligné. La rencontre permettra au Royaume Uni de discuter avec ses alliés et partenaires de la gestion de la crise libyenne en créant notamment un groupe de contact qui sera chargé de piloter les opérations après que l'aspect miliaire ait été dévolu à l'Otan. L'Alliance Atlantique a déjà pris en charge l'embargo sur les armes en Méditerranée et la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, mais il reste à négocier le point sensible qui est la coordination politique de l'ensemble des opérations, relèvent les observateurs dont certains ont fait part dans leurs analyses d'une "rivalité" entre Britanniques et Français pour le commandement politique des opérations.