L'exode de réfugiés en provenance des côtes libyennes vers l'île de Lampedusa s'est poursuivi hier, avec l'arrivée de 842 personnes à bord de deux embarcations de fortune, ont indiqué les autorités maritimes italiennes. L'exode de réfugiés en provenance des côtes libyennes vers l'île de Lampedusa s'est poursuivi hier, avec l'arrivée de 842 personnes à bord de deux embarcations de fortune, ont indiqué les autorités maritimes italiennes. La première embarcation transportait 187 migrants dont 19 femmes et un enfant, qui sont des ressortissants susbsahariens fuyant les combats en Libye, a-t-on précisé. L'embarcation avait accosté directement, au port de Lampedusa sans l'aide des gardes côtes italiennes, parce que ses occupants disposaient d'un satellite GPS pour s'orienter, selon les autorités maritimes, qui avaient découvert l'appareil à bord. L'autre embarcation, plus grande, qui a été secoure par les patrouilleurs italiens, est arrivée au port de l'île avec 655 réfugiés, dont 82 femmes et 21 enfants, selon la même source. Au cours des dernières 36 heures, et compte tenu des bonnes conditions météorologiques en Méditerranée, l'île sicilienne proche des côtes libyennes a accueilli près de 2.000 réfugiés subsahariens. Près d'un millier de ces migrants ont été transférés à bord d'un navire de la marine italienne en Sicile et installés dans un centre pour réfugiés, selon les autorités maritimes. Par ailleurs, un autre bateau de pêche avec une centaine d'immigrants a été appréhendé par les gardes côtes tunisiennes dans le détroit de Sicile, et a été forcé de rebrousser chemin vers les côtes tunisiennes, selon la même source. Cette intervention des autorités maritimes tunisiennes entre dans le cadre du dernier accord conclu en Rome et Tunis relatif à la lutte contre l'immigration irrégulière. En dépit de cet accord, médiatisé aussi bien en Tunisie que dans d'autres pays de la région, des candidats à l'immigration clandestine en Tunisie, continuaient de tenter l'aventure risquée et sans lendemain, sans doute trompés par les trafiquants, selon les observateurs et les médias en Italie R. I.