Le sport français fume encore. La fumée continue d'envelopper ceux qui ont «joué» avec des déclarations et qui ont mis presque à genou le football français. «Si Laurent Blanc part, je prédis le chaos pendant dix ans pour l'équipe de France ». Le sport français fume encore. La fumée continue d'envelopper ceux qui ont «joué» avec des déclarations et qui ont mis presque à genou le football français. «Si Laurent Blanc part, je prédis le chaos pendant dix ans pour l'équipe de France ». Lizarazu a prévenu. Mais qui le remplacerait pour enfiler le survêtement de sélectionneur ? La réponse n'est pas encore à l'ordre du jour. Un sondage vole au secours du sélectionneur, 70% seulement des Français souhaiteraient qu'il quitte les Bleus. Le ministère de la Jeunesse et des Sports n'a, quant à lui, toujours pas rangé la balle. Et le sélectionneur qui vient d'être entendu par la ou les commissions d'enquête dit qu'il n'a pas nié «la réalité de la conversation» du 8 novembre 2010 à l'origine de l'affaire, et a «regretté» certains propos tenus, soulignant que cette discussion ne «le concernait pas directement». Alors qui a allumé la courte-mèche ? «Depuis que je suis à la tête de l'équipe de France, je n'ai eu à gérer que des problèmes», aurait déclaré le sélectionneur. Tout se bascule vers un acquittement de ce dernier. La ministre de la Jeunesse et des Sports, elle aussi, semble trouver cette affaire assez salée par les divers commentaires versés par les médias et les professionnels du sport. «Les deux rapports semblent épargner Laurent Blanc, mais pas François Blaquart, le DTN, ni Mohammed Belkacemi, la taupe, ni même André Prevosto, le cadre de la Fédération française de football qui n'a pas fait remonter l'enregistrement à sa hiérarchie», est-il souligné dans les médias qui surveillent de très près l'évolution de tourbillon. Mais pour l'heure, l'urgence est de trouver une solution pour que ce voile raciste ne couvre pas les intentions des uns et des autres. Une solution doit être trouvée, sinon, disons-le franchement, les commissions d'enquête et les enquêtes menées ça et là devront aboutir à un résultat qui conforterait Laurent Blanc dans sa position et qui indiquerait que le directeur technique national soit le seul responsable de cette machination. Dans le dossier vide ou chargé, la question du racisme n'est en fait pas nouvelle, et tout le monde le sait, il faudrait remonter aux anciennes annonces de Lepen qui disait, «dans cette équipe de France, il y a que des noirs ? Où sont les français de souche ?» Voilà ce qui indique que ce climat n'est pas totalement effacé, au contraire, il gardera encore pour très longtemps ses racines. Le quota de la honte mais aussi le quota d'un sport qui se positionne sur les calendriers internationaux grâce à des femmes et des hommes de l'Afrique. Enfin quelque part dans les médias français à la recherche de la vérité parce que la chose est grave parce qu'il s'agit d'un pays des droits de l'Homme. On peut lire ceci, «des hommes meurtris dans leur dignité et leur honneur». De grands noms du football français et des personnalités du milieu sportif ont tenu à faire part de leur soutien au sélectionneur des Bleus Laurent Blanc, et au directeur technique national François Blaquart. «Un soutien ferme, total et indéfectible à Laurent Blanc et François Blaquart.» Nous reviendrons sur ces pages sur cette question qui n'est pas prête de trouver sa réponse… H. H.