L'actrice Mélanie Laurent a donné, hier soir, le coup d'envoi du 64e Festival de Cannes, avec la projection en avant-première mondiale du film de Woody Allen, «Midnight in Paris», qui offre son premier rôle à Carla Bruni-Sarkozy. Dans la journée, le jury présidé par l'acteur américain Robert de Niro a donné une conférence de presse. L'actrice Mélanie Laurent a donné, hier soir, le coup d'envoi du 64e Festival de Cannes, avec la projection en avant-première mondiale du film de Woody Allen, «Midnight in Paris», qui offre son premier rôle à Carla Bruni-Sarkozy. Dans la journée, le jury présidé par l'acteur américain Robert de Niro a donné une conférence de presse. Parmi les huit personnalités éminentes qui le composent, figurent notamment le réalisateur français Olivier Assayas, les acteurs Uma Thurmann et Jude Law, l'écrivaine Linn Ullman, fille du grand metteur en scène suédois Ingmar Bergman et de l'actrice Liv Ullman, ou le cinéaste tchadien Mahamat Saleh-Haroun. Plus de 80 longs métrages seront projetés en onze jours dans les différentes sections de la programmation, dont 56 en sélection officielle, parmi lesquels 20 seront en compétition pour la Palme d'or, qui sera décernée au soir du 22 mai. En plus des stars, annoncées nombreuses cette année, d'un hommage à Jean-Paul Belmondo et d'une Palme d'Honneur décernée au réalisateur italien Bernardo Bertolucci ("Le Dernier Tango à Paris", "Le Conformiste"), le festival a réservé une place, cette année encore, aux cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulov, condamnés à six ans de prison dans leur pays. Tous deux ont pu achever leurs films "dans des conditions semi-clandestines" et les faire parvenir sur la Croisette par des voies détournées: celui de Jafar Panahi "In Film Nist" (Ceci n'est pas un film) sera présenté en séance spéciale, et "Bé Omid é Didar" (Au revoir) de Mohammad Rasoulof dans la section "Un Certain Regard". Eclectique, cette compétition peut à la fois proposer un film violent de samouraï en 3D signé Takashi Miike, et la dernière expérimentation en vidéo d'Alain Cavalier. On parlera aussi politique, à l'occasion de la projection très attendue, hors compétition, du film de Xavier Durringer sur la campagne de Nicolas Sarkozy. Bref, ce millésime 2011 s'annonce excitant et festif. R.C.