La wilaya de Guelma possède des infrastructures sociales et économiques ainsi que de nombreuses potentialités dans différents domaines. Elle dispose aussi de sérieux atouts pour être un pôle de développement durable et harmonieux. La création d'une zone agro-industrielle, de six zones d'activités et d'une zone d'expansion touristique devrait lui permettre de valoriser ces atouts. La wilaya de Guelma qui s'étend sur une superficie de 3 686,84 km2, abrite une population estimée à près de 500 000 habitants dont plus de 40% sont concentrés au niveau du chef-lieu de la wilaya créée en 1974 et comprenant 10 daïras et 34 communes. D'après les informations dont nous disposons, l'EPDEMIA, établissement assurant le stockage , la distribution et la gestion de l'eau dans la région de Guelma alimente plus de 374 000 habitants annuellement d'une capacité de 25 287 000 m3 . Cette région est alimentée en eau superficielle puisée du barrage de Bouhamdane. Aussi une eau souterraine extraite des champs avoisinants Hammam Bradaa , oued Maiz et oued Hlia, indique-t-on . De ce fait l'on précise que ce barrage classé important alimente de son côté de nombreuses communes du chef- lieu de wilaya. Citons les zones de Bendjarah, Medjez Amar, Hammam Debah, Bentoubouche, ainsi que la localité de Ain Hassainia. A ce sujet il faut souligner par ailleurs que l'opération de renforcement de l'AEP de Ain Berda à partir de la nappe de Guelaat Bousbaa avait coûté à l'Etat une enveloppe de 450 millions de DA qui consiste dans la réalisation et l'équipement de deux barrages de 400 ml de profondeur chacun, la réalisation d'un réseau interforages sur 1 km - 6000 m3/j. Réalisation et équipement aussi d'une station de pompage avec bâche de 150 m3 et réalisation d'un réservoir de 2 000 m3. Or, l'impact de ce projet vise l'alimentation en eau du couloir de Ain Berda qui est composé de neuf agglomérations totalisant une population de 27 000 habitants . De son côté le système de Hammam Bradaâ qui est de 07 forages et d'une station de pompage d'une production de 9 000 m3 /j alimente les localités de Nechmeya, Héliopolis et Guelaat Bousbaa. Le système Oued H'lia, constitué de deux forages d'une capacité de 6 500 m3/j, alimente quant à lui les régions de Chorfa Ahmed, Kheraza. Les perturbations enregistrées au niveau des quatre systèmes d'alimentation pour la ville, sont majoritairement dues à des fuites importantes. La pénurie, voire le manque total d'eau potable qui sévit depuis trop longtemps a contraint la population guelmoise à s'alimenter au niveau de quelques fontaines publiques situées sur la route de Constantine ou alors celles qui sont implantées sur le chemin de Belkhrir, nous dit-on. Il importe à ce sujet d'indiquer que les citoyens avaient à maintes fois demandé aux services concernés de mettre fin à leur calvaire et de résoudre leur problème. Face à cette situation difficile , des solutions avaient été préconisées par les services habilités visant la réhabilitation des anciens systèmes d'alimentation, la rénovation des transferts défectueux , le renforcement des capacités de stockage afin de pallier un déficit de 10 000 m3. Soulignons que les services de la gestion des eaux ont enregistré d'importantes créances s'élevant à plusieurs milliards de centimes redevables par quelques unités comme les APC, la Protection civile et de nombreux habitants qui ne payent plus leurs factures, indique-t-on . Faute d'amélioration pour le parc roulant Compte tenu de la croissance vertigineuse du parc roulant au chef- lieu de wilaya, l'on signale auprès de certains citoyens de la région qu'une opération de réactualisation du plan de circulation dans la ville a vu le jou . A titre indicatif, un manque flagrant de feux tricolores au niveau de plusieurs avenues réputées dangereuses comme la place du 19-Mars , boulevard du Volontariat , le faubourg de la gare, etc. Or, selon nos informations, ces points sont les plus mortels par rapport aux autres axes routiers de la wilaya, révèle-t-on . Face à cet état de fait, de nombreux usagers se sont étonnés du fait que les élus n'ont pas jugé utile d'installer des panneaux indicateurs aux abords des écoles et institutions. Cette belle ville de Guelma souffre d'un manque de parkings aménagés pour lesquels les services compétents sont appelés à réagir pour assurer un minimum d'amélioration du parc en question . Les trésors historiques Cette région est, rappelons-le, riche de son histoire ancienne et contemporaine. De nombreuses civilisations avaient concouru à l'édification de son patrimoine culturel. A l'exemple du lac de Bir Ben osmane, distant de quatre kilomètres de Hammam Debagh. Celui-ci attire des centaines de familles qui viennent de tout l'est du pays pour ses sources thermales et ses fabuleuses cascades qui se seraient constituées après un affaissement de terrain qui s'est produit en 1878. D'autre part, la mosquée Al Atik est l'un des plus vieux lieux de culte, édifié en 1824 à la fin de l'ère ottomane et inauguré au début de l'occupation française en 1852. Cette mosquée située au centre de la ville peut contenir jusqu'à 900 fidèles. L'institution islamique avait eu un rôle important durant la Révolution de Novembre sous l'égide de feu Zouheir Ezzahiri, de l'Association des Oulémas. A noter enfin que cette riche région possède divers musées d'antiquité, à savoir le théâtre romain, le théâtre municipal, le mémorial abritant le Musée régional du Moudjahid et également plus de 500 points qui sont classés historiques, nous a-t-on fait savoir . (Suite et fin) Oki Faouzi