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Une terre de batailles, de passion et d'histoire (I)
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 05 - 2011

La wilaya de Guelma possède des infrastructures sociales et économiques ainsi que de nombreuses potentialités dans différents domaines. Elle dispose aussi de sérieux atouts pour être un pôle de développement durable et harmonieux. La création d'une zone agro-industrielle, de six zones d'activités et d'une zone d'expansion touristique devrait lui permettre de valoriser ces atouts. La wilaya de Guelma qui s'étend sur une superficie de 3 686,84 km2, abrite une population estimée à près de 500 000 habitants dont plus de 40% sont concentrés au niveau du chef-lieu de la wilaya créée en 1974 et comprenant 10 daïras et 34 communes.
La région est à vocation agro-pastorale par excellence. Elle est connue depuis l'aube de l'humanité, comme l'attestent divers matériaux, des inscriptions libyques, ainsi que des stèles funéraires mises au jour lors de recherches archéologiques. Avec Hippone, Cirta et Taghaste, l'antique Calama constitue un centre d'habitat d'une civilisation numide durant le premier millénaire avant J.C., au point que les Phéniciens s'y étaient installés progressivement, faisant de Calama et de sa région une enclave convoitée où ils érigèrent des postes et des fortifications. Au cœur de la Numidie orientale et du royaume massyle qui couvre le Nord-Constantinois, Calama assiste aux guerres puniques entre Rome et Carthage qui s'en disputent l'hégémonie. L'Aguellid - « roi berbère » - Jugurtha aurait livré bataille et vaincu non loin de ses murs. Précisément dans la mystérieuse suthul « Ain Nechma « , devenue possession romaine, qui devait prospérer dès le 1er siècle de notre ère . Calama est érigée en municipe puis en colonie pour constituer, avec Hippone et Sétifis, les principaux greniers à blé de l'empire sous le règne des sévères carrefours stratégiques au centre des antiques Rusicada, Tuniza, Taghaste, Hippone et Theveste, toutes des anciennes citadelles carthaginoises. Calama accède au rang de foyer culturel qu'elle partage avec Taghaste. Durant l'émergence puis de l'hégémonie du monothéisme chrétien, la ville fut érigée au rang d'évêché, faisant, ainsi partie de la province ecclésiastique de Numidie, avec Possidius comme évêque . Dès que se confirme la menace d'invasion vandale en 431, Possidius, « général romain », se réfugia à Hippone. Calama tomba alors sous l'emprise de Genséric avant d'être reprise par Byzance dans le cadre de la reconquête de l'Afrique du Nord par Solomon, qui était un général de Justinien. Celui-ci édifie une place forte. Guelma connut alors une période de stagnation avant de subir les vagues des premières foutouhate arabo-musulmanes au 8e siècle pour prendre la dénomination de Guelma. Elle participe dès lors au rayonnement économique et culturel sous le régime des Fatimides et des Zirides, et fut, dès le début du 11e siècle, une destination des Banouhilal, comme l'avait signalé ibn Khaldoun. A partir du 12e siècle et sous l'occupation ottomane, la ville de Guelma devient un simple lieu de passage marqué par la stagnation. C'est sous l'occupation française, dès 1834, que sa reconstruction fut reprise sur tout le site antique, entourée d'un rempart percé de cinq portes, la citadelle restant conforme à l'enceinte byzantine. Depuis, Guelma et sa région ont tout le temps été des foyers de résistance à l'occupation française. De Kaïd Keblouti ben Tahar, originaire de Hammam N'Bail et ancêtre de l'écrivain Kateb Yacine, à Ahmed Chabbi Ben Ali, en passant par la glorieuse bataille de Aagbet Ettrab, la résistance dans la région connut ses heures de gloire mais c'est le 8 mai 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, que les hbitants de la ville subirent des massacres sans précédent, visant la communauté musulmane en représailles à leurs manifestations pacifiques d'émancipation . Dix ans plus tard, l'élite nationale à l'origine de la révolution de novembre 1954 avait construit un véritable fief de combat qui avait ébranlé le pouvoir colonial . Elle allait surtout jouer un rôle prépondérant dans l'acheminement des armes à partir de la base de l'Est en Tunisie et le transit des éléments de l'ALN .Or, si le glorieux Boudjemaa Souidani et l'illustre homme d'Etat que fut Houari Boumediene en étaient originaires, le héros national Badji Mokhtar devait tomber en martyr sur son territoire. Le secteur de l'hydraulique à Guelma Il dispose d'infrastructures « barrages, retenues collinaires » pour une capacité de plus de 224,24 millions de m3. Citons à titre illustratif le barrage de Bouhamdane - 200 millions de m3 pour une capacité théorique de 220 millions de m3-, le barrage Ain Makhlouf, 2,8 millions de m3 pour une capacité de 2,86 millions m3, outre treize principales retenues collinaires d'une capacité de 1,38 million de m3. (A suivre) Oki Faouzi

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