L'accord de réconciliation palestinien conclu récemment au Caire «est une question fondamentale» et une référence pour le peuple palestinien afin de parachever le processus de libération et de recouvrer ses droits légitimes, dont l'édification de l'Etat palestinien, a déclaré l'ambassadeur palestinien à Alger, M. Hocine Abdelkhaleq. L'accord de réconciliation palestinien conclu récemment au Caire «est une question fondamentale» et une référence pour le peuple palestinien afin de parachever le processus de libération et de recouvrer ses droits légitimes, dont l'édification de l'Etat palestinien, a déclaré l'ambassadeur palestinien à Alger, M. Hocine Abdelkhaleq. Dans un entretien accordé à l'APS, à la veille de la commémoration du 63e anniversaire de la Nakba, M. Abdelkhaleq s'est dit convaincu que la réconciliation «aura des répercussions positives sur l'ensemble des questions fondamentales des Palestiniens comme la création de l'Etat palestinien et le droit au retour des réfugiés palestiniens dans leurs propres terres, occupées par Israël». A propos de la mise en œuvre de cet accord de réconciliation, paraphé le 3 mai au Caire, le diplomate palestinien a fait savoir qu'une rencontre regroupera le parti présidentiel Fatah et le mouvement Hamas la semaine prochaine dans la capitale égyptienne. Cette réunion sera consacrée à des consultations censées amener les parties palestiniennes à un accord sur la formation «dans les plus brefs délais» du gouvernement d'union nationale, qui sera composé de hauts responsables et de personnalités nationales toutes tendances confondues, «et non pas uniquement Fatah et Hamas», a-t-il indiqué. Dans le cadre des mesures prévues pour l'application de l'accord de réconciliation, M. Abdelkhaleq a ajouté par ailleurs qu'«il y aura une mission principale consistant à œuvrer pour la levée totale du blocus israélien imposé (depuis près de cinq ans) à la bande de Ghaza». «Et de travailler aussi de façon sérieuse et rapide pour reconstruire Ghaza», un territoire ravagé par les agressions israéliennes (décembre 2008-janvier 2009) qui ont fait plus de 1.400 martyrs sans parler des énormes dégâts matériels, a-t-il insisté. M. Abdelkhaleq a dénoncé d'autre part une «campagne acharnée» lancée par Israël juste après la signature au Caire de l'accord de réconciliation interpalestinien. Le gouvernement israélien a décidé de suspendre le transfert de fonds de quelque 105 millions de dollars à l'Autorité palestinienne, dans une tentative de faire pression sur les parties palestiniennes pour renoncer à leur réconciliation. A la veille du 63e anniversaire de la «Nakba» coïncidant avec la date du 15 mai, l'ambassadeur de Palestine à Alger a réaffirmé «le ferme attachement du peuple palestinien à la nécessité de venir à bout des souffrances des réfugiés palestiniens confrontés à une situation inhumaine dans leurs camps». Et de souligner que «depuis la Nakba, il y a 63 ans, le peuple palestinien tient toujours au droit de retourner dans ses propres terres et à son droit à l'autodétermination» rappelle-t-il . Au sujet des efforts de paix dans la région et le rôle du quartette international pour le Proche-Orient à cette question, M. Abdelkhaleq a indiqué que «le plus important est que la position palestinienne reste fidèle et attachée aux constantes nationales concernant toutes les questions fondamentales, dont la fin de la colonisation israélienne et la création de l'Etat palestinien». R. I.