Les membres de la Coordination nationale autonome des étudiants (CNAE) se sont réunis, avant-hier, au niveau de la faculté de droit de Bouira. Ils ont enfin décidé de répondre au ministre. Les membres de la Coordination nationale autonome des étudiants (CNAE) se sont réunis, avant-hier, au niveau de la faculté de droit de Bouira. Ils ont enfin décidé de répondre au ministre. La CNAE a finalement décidé de briser le silence. En plus de l'évaluation de la dernière marche des étudiants à Alger, les membres de la CNAE ont débattu d'éventuelles actions à venir. Dix-sept membres issus de cinq wilayas, Alger, Béjaïa, Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira, ont animé le débat. Après deux heures de discussion, ils se sont décidés de répondre au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Harraoubia. «Notre réponse au ministre va se faire par l'intermédiaire de déclarations et une conférence de presse», nous a apporté un des contestataires sans donner de date précise. Selon notre interlocuteur, un autre projet de gala meeting national est prévu à l'université Alger II, à Bouzaréah, dans les jours à venir. «Ça serait probablement à la fin de ce mois», a-t-il ajouté. D'autres conférences-débats sont en projet. Ainsi, la CNAE pense à entamer la série de conférences-débats dans plusieurs universités du territoire national à partir du 19 mai prochain, sans doute animées par des enseignants. Cette initiative, a souligné notre interlocuteur, va dans le but de faire le point sur l'université algérienne. Toujours dans ce sens, la Coordination envisage d'organiser des rencontres périodiques dans les prochains mois mais aussi de publier un journal consacré au mouvement. Afin d'adopter une position commune, la CNAE fera éventuellement un appel aux enseignants, aux travailleurs et aux fonctionnaire des universités. Les fonctionnaires de l'université de Bouzaréah ont décidé de rejoindre le mouvement de grève qui a lieu à la faculté centrale d'Alger. Pour ce faire, une grève technique de trois jours est prévue à partir d'aujourd'hui. Il est à noter qu'à la faculté centrale, la grève a débuté depuis environ un mois à raison de trois jours par semaine : mardi, mercredi et jeudi. H. Abdallah