La crise du logement a été une véritable aubaine pour certains fonctionnaires malhonnêtes qui ont trouvé le moyen de s'enrichir rapidement sur le dos de quelques institutions étatiques ayant un rapport direct avec le traitement des dossiers de demandeurs de logements sociaux. Trois personnes ont été arrêtées dans plusieurs affaires d'arnaque, de faux et usage de faux, falsification de documents officiels, apprend-on du parquet. Les mis en cause, un employé de l'OPGI et deux de ses complices, une femme de 32 ans et son mari, se sont spécialisés dans l'escroquerie et le trafic dans le logement. L'accusé principal, qui a occupé un poste de responsabilité au sein de la direction de l'OPGI, a facilement accès au système informatique pour trouver aisément toutes les logements de fonction vacants qui appartiennent à cette institution, nous informe-t-on. Selon des informations judiciaires, le trio de malfrats a falsifié des documents administratifs pour finalement vendre avec des faux arrêtés. Neuf logements de fonction à des particuliers qui étaient des victimes dans cette affaire délictueuse contre des prix allant à 300 millions de centimes. L'accusé principal délivrait à ses victimes des faux actes de désistement pour réussir à les tromper et les mettre en confiance. Le pot aux roses a été découvert quand une victime qui a acheté un logement trouva les lieux occupés par une autre famille. C'est ainsi qu'une enquête fut ouverte aussitôt par les services de sécurité pour démasquer les trafiquants d'une grosse arnaque, a-t-on souligné. Lors de l'interrogatoire devant le juge d'instruction, l'accusé principal a nié son implication dans ce trafic alors que la police avait découvert des photos de son bureau dans le portable de la femme complice avec lui, celle-ci utilisait l'identité de sa sœur qui est décédée, indique-t-on. Oki Faouzi