Certains escrocs, pour s�enrichir, n�h�sitent pas � exploiter la d�tresse des citoyens devant la difficult� de trouver un abri � leurs familles. Fort heureusement ces malfaisants tombent souvent entre les mains des policiers laissent, malheureusement, en rade quelques victimes. C�est ce qui vient d�arriver � une bande de malfaiteurs qui vendaient des logements sociaux. En effet, sur plainte d�un p�re et son fils, de la direction de l�OPGI de Boumerd�s et du secr�taire g�n�ral de la wilaya d�Alger, le procureur du tribunal de Boudouaou a ordonn� aux �l�ments de la brigade de recherches de la police judiciaire de Boumerd�s l�ouverture d�une enqu�te au sujet d�une escroquerie concernant la vente ill�gale de logements sociaux dans la cit� des 50-Logements de la commune de Ouled Moussa. Apr�s investigations, les policiers ont mis la main sur l�un des escrocs, B. Mohamed, 49 ans, qui se pr�lassait dans un cabaret de Bordj-El-Kiffan. Il �tait en possession de 5 200 euros et une longue liste des cit�s type HLM des wilayas d�Alger et de Boumerd�s ainsi que la liste de dizaines de noms de personnes, �probablement d�autres victimes�, estime une source polici�re. A l�issue de leur enqu�te, les policiers ont d�couvert le fonctionnement de ce r�seau. �Les clients� sont, en effet, app�t�s par une agence immobili�re le Cristal domicili�e aux Eucaluptus, que faisait fonctionner sans registre d commerce, un certain N. Mohamed, 40 ans. Mohamed et G. Rachid, 62 ans, en fuite faisaient visiter des logements non attribu�s. A l�issue de ces visites, le g�rant de l�agence immobili�re pr�sente des d�cisions sign�es par le secr�taire g�n�ral de la wilaya d�Alger dont une photocopie est remise aux �clients�. Les victimes ont vers� les sommes exig�es contre des re�us fictifs en vue d�acqu�rir la d�cision d�finitive d�attribution � leurs noms : 1 million de dinars pour lun F3, 85 millions de centimes pour un F2 et 50 millions de centimes pour un F1. Poussant le machiav�lisme � son comble, les malfaiteurs demandaient des dossiers administratifs aux victimes afin de changer les d�cisions par le truchement des d�sistement et leur renvoyaient des accus�s de r�ception postaux aussi faux que les d�cisions. Pour confectionner ces faux documents, les malfaiteurs disposaient d�un arsenal de faux timbres humides officiels. Pis, ils autorisaient leurs victimes cr�dules � d�m�nager. C�est ce qu�on fait les trois proies qui se retrouvent indus occupants de logements appartenant � l�OPGI de Boumerd�s. Au terme de l�enqu�te, les deux escrocs arr�t�s N. Mohamed et B. Mohamed, G. Rachid �tant en fuite, ont �t� pr�sent�s devant le juge qui les a inculp�s pour constitution de bande de malfaiteurs, faux usage de faux, falsification de documents officiels et escroquerie aggrav�e. Ils ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t. En revanche, il ne reste pour les victimes que les yeux pour pleurer et l�hypoth�tique bienveillance des autorit�s pour les r�gulariser en vue de les aider � sortir de ce cauchemar.