Le groupe français de production de médicament Sanofi-Aventis envisage de construire prochainement un complexe industriel à la nouvelle ville de Sidi Abdellah (Zeralda, Alger), a annoncé, mardi à Alger, le directeur de la filiale algérienne du groupe, Thierry Lefebvre. Sanofi-Aventis a présenté un projet d'extension de son investissement actuel en Algérie par la construction d'un complexe industriel capable, à terme, de produire 80% des volumes distribués en Algérie et cela sous différentes formes pharmaceutiques. Le montant estimé de «cet investissement est de 6,6 milliards de DA», a-t-il précisé lors d'un atelier thématique organisé en marge du Forum de partenariat Algérie-France. Selon lui, le projet a reçu la validation du Conseil national des investissements, et une convention d'investissement a été signée avec l'Andi en février 2011. Le complexe sera situé à la technopole de Sidi Abdellah (Zeralda). «Le futur complexe permettra à Sanofi-Aventis d'accroître ses capacités de production sur le marché algérien. A terme, le complexe produira 80% de la gamme des produits vendus en Algérie», a-t-il ajouté. Ce projet, en plus du transfert de technologie, sera créateur de valeur ajoutée et d'emplois, notamment au profit des jeunes ingénieurs algériens. «Nous nous réjouissons de ce projet d'envergure à Sidi Abdellah. Il nous permet de continuer à nous inscrire totalement dans la politique de santé publique de l'Etat algérien, et de contribuer au développement de l'industrie du médicament dans le pays. C'est un projet enthousiasmant pour tous les collaborateurs de l'entreprise, il va apporter de nouvelles connaissances et savoir-faire tant dans le suivi du projet que dans sa phase opérationnelle», a encore souligné M. Levebvre. Le groupe français Sanofi-Aventis est présent en Algérie avec une usine de production de médicaments à Aïn Benian (Alger), qui produit 12 millions d'unités (formes liquides), et une autre en partenariat avec le groupe Saidal (JV Winthrop Pharma Saïdal), qui produit actuellement 20 millions d'unités (formes sèches), rappelle-t-on.