La ville qui a vu naître le saint Sidi Abderrahmane El-Thaâlibi connaît une affluence record d'automobilistes venant des villages avoisinants, ce qui crée des embouteillages monstres au centre-ville. Les Issers est un centre urbain. La ville chère aux Tizaouïne Belaïd, Bouiri, Bouhanik, Adjal Abdelhak, Slimani Zouak, Chetta Mansouri, Gharbi Guechtouli Oukkal est le passage obligé pour se rendre à Chabet El-Ameur, Tizi-Gheniff, Draâ El-Mizane, Tizi Ouzou via Boghni, Ouadhias ou Bouira via Mkira. Les vendredi et jeudi de chaque semaine, des centaines de véhicules empruntant l'avenue principale passent par le centre-ville des Issers, créant parfois un bouchon de trois kilomètres, outre l'impossibilité de dénicher une place pour stationner. Cette situation plus que préjudiciable particulièrement pour les citoyens habitant le centre-ville est devenue par la force des choses stressante. Les autorités locales doivent se pencher en urgence sur l'établissement d'un nouveau plan de circulation qui sans l'ombre d'un doute serait le bienvenu et qui serait certainement d'une grande utilité d'autant plus qu'il servira à réguler la circulation d'une part et à atténuer les flux et les bouchons qui se multiplient entre l'entrée et la sortie de la ville d'autre part. La ville des Issers est plus connue par Madinate Lakhmisse en rapport à son prestigieux marché hebdomadaire qui se déroule chaque jeudi, un marché d'une grande importance pour cette commune mais qui est mal géré par les autorités locales. Des nuisances sont causées aux citoyens, n'est-il pas urgent de procéder à quelques changements pour y mettre fin. Il faut reconnaître à la ville des Issers sa situation socio-économique étant donné qu'elle dispose de pas mal d'unités industrielles, telles la firme Socothyd, l'unité de chocolaterie Délice, l'unité Saeg, la grande unité de la Tabacoop. Elle possède la plus grande école supérieure des officiers et sous-officiers de la Gendarmerie nationale, une école de formation professionnelle des plus modernes, une salle omnisports, une piscine dernier cri, un merveilleux stade de football avec pelouse synthétique dernière génération (malheureusement son équipe la JSII vient d'être dissoute). La construction d'un grand pénitencier des plus modernes va voir le jour incessamment. Les infrastructures ne font pas défaut au niveau de cette localité, le problème est d'ordre organisationnel. Les vrais habitants originaires de cette localité sont tous des Isservillois occupant le côté sud de la ville. Autrefois, durant la colonisation, les gens descendaient à la gare routière (train) située à presque deux kilomètres puis il y a eu la construction de la mairie à égale distance Issers-Issers-ville puis la construction d'un stade de football une réflexion nécessaire, judicieuse et vitale pour unir deux cités mitoyennes. La ville des Issers n'a jamais cessé d'éclairer depuis l'époque médiévale par ses zaouïas. Sa lumière scintille à travers son homme de religion Sidi Abderrahmane Taâlibi avec son art, sa culture, son savoir incarné et distillé par une lumière désormais éternelle.