Le rameau d'Olivier en or massif a été remporté par l'avocat Rahmani relevant du barreau de Sétif. L'avocate Aït Saâda du barreau de Tizi Ouzou, qui s'est distinguée par sa plaidoirie en langue anglaise est arrivée en seconde place, suivie en troisième place par l'avocate Lina de Genève. C'est là le verdict du concours international de plaidoiries, que la Cour de justice de Béjaïa a abrité, du 12 au 14 décembre, en présence des avocats venus de 20 pays étrangers, dont la Suisse, la France, la Grande-Bretagne, l'Albanie, Cuba, la Palestine, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, l'Arabie saoudite, l'Irak, le Liban, le Sultanat d'Oman, la Jordanie, le Cameroun, le Sénégal, la Guinée, le Tchad, et l'Algérie, pays hôte avec cinq avocats dont deux relevant du barreau de Béjaïa et avocat pour chacun des barreaux de Tizi Ouzou, Bouira et Sétif. Organisé par l'Ordre régional des avocats de Béjaïa (ORAB) et placé sous le haut patronage du ministre de la Justice, garde des Sceaux, cet événement international a été rehaussé par la présence du secrétaire général du ministère de la Justice, de l'ambassadeur du Cameroun à Alger, des autorités civiles, militaires et juridiques de la wilaya et du président de l'Union nationale des avocats algériens. Le bâtonnier des avocats du barreau de Béjaïa, Maître Driss Abderrahmane, s'est félicité de la réussite de la deuxième édition de l'événement. « Nous sommes fiers d'avoir organisé ce concours international des plaidoiries, qui est à sa deuxième édition », remerciant au passage l'équipe organisationnelle de l'Orab, tout en saluant la participation des avocats étrangers issus d'une vingtaine de pays d'Europe, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Algérie. Deux jours durant, les plaidoiries se sont succédé pour aborder notamment les violations des droits de l'homme et les crimes collectifs perpétrés en Palestine. A ce sujet, les avocats ayant pris la parole, lors de cet évènement ont souligné le caractère de rimes de guerre et de crimes contre l'humanité perpétrés contre le peuple palestinien. Ils ont affirmé la nécessité de poursuivre le combat juridique de dénonciation et de condamnation de leurs auteurs jusqu'au recouvrement de tous les droits des victimes palestiniennes. Le dernier jour a été consacré au verdict de la commission du jury qui a attribué le rameau d'olivier en or massif à l'avocat Rahmani relevant du barreau de Sétif. L'avocate Aït Saâda du barreau de Tizi Ouzou, qui s'est distinguée par sa plaidoirie en langue anglaise est arrivée en seconde place. L'avocate Lina de Genève s'est classée en troisième position Cette important événement international a démontré que l'Algérie a les capacités humaines et matérielles d'organiser un challenge aussi important qui attire désormais tous les regards des avocats du monde autant par la participation que par les thématiques abordées dont les droits de l'homme, les massacres de Ghaza, les crimes de guerre, les crimes de génocide, les crimes contre l'humanité, la libération du peuple sahraoui, ainsi que les crimes de violences commises contre les femmes et les enfants, les crimes contre l'environnement. C'est sur ces thèmes que les candidats du concours ont fait valoir leurs connaissances juridiques, compétences et éloquences, démontrant par là même leurs grandes capacités de maîtrise des sujets élaborés dans leurs interventions. Cette deuxième édition a été marquée par la présence de l'ambassadeur du Cameroun à Alger, une forte délégation palestinienne dirigée par le bâtonnier des avocats palestiniens ainsi qu'une délégation cubaine, pays ami, dirigée par la représentante de l'ambassadeur de Cuba à Alger et deux avocats du barreau de Cuba. À noter que la famille du défunt Moudjahid, le professeur Ammar Bentoumi, ancien capitaine et premier ministre de la Justice après l'indépendance de l'Algérie, a été honorée ainsi que le président du Conseil judiciaire de Béjaïa et le procureur de la République de Béjaïa, en remerciement pour leurs efforts et leur contribution à la réussite de la deuxième édition du Concours International de Plaidoirie.