Au moment où les enfants de l'Algérie célèbrent joyeusement la journée mondiale de l'enfance, deux enfants frères B. L et B. R, des Témouchentois, orphelins des deux parents, pleurent leur souffrance quotidienne. «Nous sommes oubliés par les responsables de la wilaya d'Aïn Témouchent. Nous réclamons notre droit au logement au même titre que toutes les familles sinistrées, décembre 1999 qui ont été relogées», s'écrient ces deux enfants orphelins. Selon une attestation de sinistré délivrée par l'association des victimes du séisme, ils ont vécu sous une tente dans le camp des sinistrés dressé au niveau de la ville d'Aïn Témouchent. Leur mère est décédé avant l'opération de relogement des familles. Depuis, ils sont hébergés chez une dame dans le cadre de la Kafala qui, également, héberge trois familles nombreuses dans son logement de type F3 situé dans un quartier populaire à Aïn Témouchent-Ville. Ils souffrent énormément de leurs conditions de vie et leur kafila ne peut leur assurer une excellente prise en charge sociale. «Allah ghaleb, j'ai écrit aux responsables concernés, au p/APC, au wali et au chef de daïra pour leur octroyer un logement social et je les accompagne dans leurs démarches. Tant qu'ils restent dans cette cité, ils sont exposés à la délinquance juvénile. Les services de la Direction de l'action sociale, la justice et la Sûreté connaissent parfaitement la situation de ces enfants», nous dira T. A., la dame qui s'occupe de leurs enfants. Ces deux enfants ont adressé une lettre émouvante au premier responsable de la wilaya d'Aïn Témouchent. Ce cas a ému beaucoup de nombreux citoyens, notamment les voisins qui souhaitent que le wali leur octroie un logement social pour les protéger d'un malheur certain.