La 44e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA-2011) connaît une forte participation d'entreprises arabes en quête de partenariat ou tout simplement pour découvrir le marché algérien, a-t-on constaté. Venues d'Egypte, d'Irak, de Jordanie, du Koweït, de Syrie, de Palestine, du Maroc et de Tunisie, ces entreprises veulent faire de cette édition un tremplin pour s'installer sur le marché national et nouer des partenariats durables dans plusieurs créneaux industriels. «C'est notre quatrième participation à la Foire d'Alger qui est devenue au fil du temps un rendez-vous incontournable où se retrouvent des entreprises des quatre coins du monde», a affirmé un exposant syrien. Ce responsable d'une entreprise spécialisée dans le textile et le prêt-à-porter féminin se dit «très intéressé par le marché algérien» qui, selon lui, «recèle de nombreuses opportunités d'affaires». «L'Algérie, qui jouit d'une opulence financière et d'une stabilité politico-économique dans une conjoncture internationale encore sous les effets de la crise financière et d'une vague de protestation ayant touchée plusieurs pays arabes comme la Syrie, ne peut qu'être attractive aux yeux des entreprises arabes ou autres», a-t-il estimé. Pour sa part, El-Khoumri El-Hadi, un opérateur tunisien, a souligné que sa participation à la FIA, pour la sixième fois consécutive, lui a permis de renforcer ses relations d'affaires avec ses homologues algériens et d'exposer ses produits agroalimentaires, après avoir monté son usine en 2002. «C'est lors de ma première participation en 2005 que j'ai rencontré mes premiers clients algériens, qui sont devenus par la suite de véritable partenaires et amis», a-t-il confié en marge de cette foire, inaugurée jeudi dernier par le président de la République.