Les 14 000 habitants de la cité du 1er- Novembre à Berrouaghia ont renoué avec la sécurité depuis l'ouverture du nouveau siège de la Sûreté urbaine en 2003. Le marché hebdomadaire, fréquenté surtout par les femmes, était le terrain de prédilection de groupes spécialisés dans le vol, les agressions à l'arme blanche, qui délestaient leurs victimes de leurs argent, bijoux et téléphones portables. Ces deux dernières années, les patrouilles pédestres effectuées de nuit et de jour, la présence visible et discrète d'agents de la BMPJ et la collaboration citoyenne ont largement contribué à sécuriser maisons et lieux publics. Pour les cinq premiers mois de l'année 2010, les services de sécurité du quartier 1er-Novembre ont procédé à l'arrestation de 75 individus (une moyenne de 15 arrestations par mois) pour divers délits, allant du vol, à la commercialisation de drogue, coups et blessures, les agressions à l'arme blanche jusqu'à l'ivresse manifeste et publique. Selon les témoignages des autochtones, «la délinquance a connu une nette régression par rapport aux années précédentes, et ce, grâce au travail de proximité de la police». Des opérations s'inscrivant dans le cadre de la stratégie d'un plan de sécurité national de prévention, notamment le redéploiement des éléments de la police dans différents lieux publics, en plus d'un quadrillage zonal «invisible» pour la prise en charge optimale de la sécurité des citoyens.