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Un Ramadhan sans tension
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Les consommateurs n'ont pas à s'affoler, leur boulimie qui accompagne immanquablement chaque année le Ramadhan sera satisfaite grâce à la disponibilité des produits alimentaires avec une offre dépassant largement la demande, dans l'espoir de réduire la spéculation et la flambée des prix qu'elle provoque et qui font partie, elles aussi, des habitudes bien ancrées dans ce mois sacré.
Des orientations ont déjà été données dans ce sens en décembre 2010, et elles ont été rappelées le 12 juin dernier par une circulaire du Premier ministre. Comme on le voit, le gouvernement s'est attelé à la tâche depuis longtemps. Un comité mixte (ministères du Commerce et de l'Agriculture) s'occupe des quatre filières essentielles : lait et dérivés, viandes rouges et blanches, sucre et huile, fruits et légumes, légumes secs et céréales. Au ministère du Commerce, principale institution concernée, tous sont mobilisés et personne ne prendra son congé en août pour faire face aux deux fronts ouverts par le mois de jeûne : la présence des produits alimentaires sur les étals et les prix dont il faut empêcher la flambée, inévitable, disent certains. C'est dire que le défi est de taille. Le directeur général de la régulation et de l'organisation au ministère du Commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane, fraîchement nommé à ce poste sensible, s'est évertué à rassurer les consommateurs à quelques jours du début de Ramadhan. Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale, dont il était l'invité de la rédaction, il n'a pas dérogé à la règle des chiffres (autre caractéristique du Ramadhan algérien) et n'a pas hésité à les étaler dans tous leurs détails. En vrac, cela donne : 6 000 tonnes de viandes rouges surgelées, importées d'Inde, et 4000 tonnes de viandes surgelées locales, 10 000 tonnes de viandes blanches, congelées, de production nationale, disponibilité de 238 330 tonnes de légumes secs (pour une demande estimée à 173 000 tonnes). Pour légumes frais, il y aura 3,688 millions de tonnes en offre (pour 2,5 millions de tonnes en demande). Pas de chiffres pour les produits d'épicerie, mais l'offre est largement supérieure à la demande. Il fait savoir qu'un million de poussins ont été mis dans le circuit jusqu'au produit final par le ministère de l'Agriculture. Pour les céréales, il rappelle que les mesures prises par l'OAIC (Office interprofessionnel des céréales) pour constituer des stocks (qui sont renouvelables, précise-t-il) permettent une couverture jusqu'à la fin de l'année. La tension sur la semoule a largement baissé, fait-il observer. Elle avait été provoquée par la fuite de ce produit aux frontières à la suite des événements qu'on connu les pays voisins. Tout cet effort a un prix : durant les cinq premiers mois de 2011, les importations de produits alimentaires se sont élevées à 3,5 milliards de dollars (plus de 60% par rapport à la même période en 2010 avec 2,1 milliards de dollars). La raison de cet accroissement, explique-t-il, réside dans la flambée des prix sur le marché international (blé, maïs, poudre de lait, café,…) mais aussi la faiblesse des récoltes (à cause de facteurs climatiques) et la baisse des stocks mondiaux consécutive à l'arrivée des consommateurs chinois et indiens qui ont varié leur alimentation du fait de l'élévation de leur niveau de vie et qui ne se satisfont plus de leur riz produit localement. Pour les deux produits nouvellement subventionnés par le gouvernement, à savoir le sucre et l'huile, les compensations destinées aux importateurs se montent à 3,45 milliards de dinars pour faire respecter les prix fixés par décret. Côté prix, les contrôleurs seront là et ils sanctionneront le cas échéant, averti M. Aït Abderrahmane. Certes, en faible nombre, quelque 3 000, au regard du nombre de commerçants à surveiller, 1,4 million ; le ratio d'une brigade de contrôle pour 800 à 900 commerçants est loin de la norme. En 2014, il y aura 7000 fonctionnaires chargés de cette mission de contrôle des activités commerciales, promet-il. Dans l'immédiat, il annonce que le prix du poulet, par exemple, se situera autour de 250 DA/kg alors que la viande rouge importée d'Inde sera vendue à 450 ou 500 DA/kg, donc à bon marché pour que les faibles bourses en profitent et puissent mettre de la viande dans leur chorba. La SGP Proda (Société de gestion des participations pour les entreprises publiques de la branche des produits alimentaires) a tiré les leçons de l'expérience de l'an passé et des défaillances qui l'ont marquée. Elle a des distributeurs agréés dans toutes les wilayas. M. Aït Abderrahmane a évoqué le dossier en faveur des boulangers présenté au gouvernement par le ministère du Commerce, pour le soutien à l'énergie (achat de groupes électrogènes), pour le rééchelonnement des dettes fiscales, pour la réduction de l'IFU (impôt forfaitaire unique qui est de 12% pour les boulangers alors qu'il ne dépasse pas 6% pour les revendeurs de pain) et pour la suppression de la taxe environnementale (les boulangers ne seraient pas des pollueurs). Enfin, la réhabilitation des marchés de gros et de détails, rappelle-t-il, bénéficie d'un financement global de 5,9 milliards de dinars.

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