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Platini contre les cas FIFA
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Michel Platini, le monsieur UEFA, l'homme par qui la communication respire, évoque avec le rédacteur du Jeune Afrique, les grandes questions qui froissent le monde sportif européen notamment la corruption, le racisme, le fair-play financier…
Sur la question du fair-play financier qui a fait couler beaucoup d'encre, il est souvent à l'origine des mésententes entre les différents clubs et l'organe de gestion. Cette fois-ci, il sera opérationnel, donc imposé aux clubs dés 2013- 2014. «Il a enfin été entériné à l'unanimité par le Parlement européen.» Il rappellera poliment que ce mal qu'il qualifie de dérive «dure depuis cinquante ans, on allait vers la catastrophe. Il fallait réagir, j'ai pris mes responsabilités», ajoute Platini. Des responsabilités qui permettront à certains clubs de pouvoir régler leur «starter financier», l'objectif, il l'explique, est d'intervenir pour aider les clubs, leur éviter des dettes, donc des pertes énormes qui mettraient en danger le fonctionnement de leurs clubs. «Les grands clubs seront limités à 45 millions d'euros sur trois ans.» «Cette nouvelle démarche sera respectée, il n'est pas question de reculer», avertit le président de l'UEFA. Le déficit cumulé en une année, s'élève à 1,2 milliard d'euros. Des experts, devait t-il préciser, seront recrutés et auront la charge de vérifier le respect de cette formule par les clubs. Dans le cas contraire, des sanctions tomberont et frapperont durement les gestionnaires, «cela pourrait aller de l'interdiction de recruter à la non-participation des joueurs. Bien entendu, ce fair-play financier n'est applicable qu'aux clubs qui participent aux compétitions de l'UEFA». La question tant attendue tombe à un moment où elle est à l'ordre du jour, notamment chez nous. Cette question nous invite à l'accompagner sur le terrain des investissements étrangers. Platini dit non. Pas question de ramener des étrangers à Paris par exemple. Sans reproche, il invite le journaliste à se référer à ces déclarations datant de cinq ans où il avait annoncé qu'il «n'était pas fan quand des Américains investissaient en Angleterre. Je ne vais pas dire autre chose quand des Qataris arrivent au Paris Saint-Germain. Qu'est-ce que cela va apporter au club d'avoir un entraîneur italien, un directeur sportif brésilien et des joueurs allemands ? Où est le lien avec Paris ? Je ne suis pas contre, parce que je ne peux pas l'empêcher : c'est la mondialisation. Mais je ne suis pas certain que les supporteurs parisiens s'y retrouvent. Et quand les Qataris partiront, que se passera-t-il ?» L'autre question du jour concerne le racisme. Sa réponse est claire «le racisme, la xénophobie, la violence, c'est dégueulasse. On lutte contre, mais ça se passe dans les tribunes. Là, ce sont les joueurs, le jeu, qui sont concernés. On vend le match !» Un autre phénomène qui s'installe, celui des paris clandestins à travers le monde. Le président de l'UEFA parle de dispositions qui sont prises avec les gouvernements pour isoler et broyer à tout jamais ce mal contagieux, «on a des systèmes d'alertes qui nous coûtent très cher - 9 millions d'euros par an - et qui nous informent quand il y a des flux importants de paris sur certains matchs». La discussion portera ensuite sur la relève du président de la FIFA. Platini pense, à l'instar de nombreux autres sportifs internationaux, que le temps est venu pour qu'il laisse sa place à d'autres. La question suivante concerne le Qatari Mohamed Ibn Hammam, président de la Confédération asiatique. Qu'en pense le boss de l'UEFA, «il l'a fait pour emmerder Blatter. Comme beaucoup d'autres, il n'accepte plus la façon dont la FIFA est gérée». La Coupe du monde de 2022 au Qatar, il réaffirme son opposition. «Une Coupe du monde en juillet sous 50°, c'est non», mais il reste déterminer à défendre l'option de l'hiver 25-30°. Place au dossier des quotas et à la question qui a fait et fait encore débat. Récemment, une classe a lancé l'idée de formation de joueurs pour la France mais pas pour les autres pays en l'occurrence pour la Croatie, la Pologne ou l'Algérie, dira t-il, trouve logique que la France n'a pas à former pour d'autres. «Pour moi, il faudrait qu'à 18 ans, les joueurs décident. Tu ne peux pas faire la Coupe du monde des moins de 17 ans avec un pays, puis les Jeux olympiques avec un autre», avait il souligné. A ce sujet, il complétera sa réponse en rappelant que la FIFA a changé ses règlements en 2003, à la demande de Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football qui avait tout compris. «Imaginez qu'en Algérie, il y ait un super joueur de 17 ans et que les Français aillent le chercher ! Les Algériens feraient un peu la gueule, non ?» Pour terminer ce tour d'horizon, le président de l'UEFA invité à donner son point de vue sur les équipes africaines, il dira tout simplement : «Ces équipes étaient joueuses offensives. Aujourd'hui, tout le monde joue de la même façon. Pourquoi les Africains ont-ils toujours besoin d'imiter les Européens ?»

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