A la cité Azzedine-Boughouas, sise à Ferdjioua, l'absence de ralentisseurs expose la population à des dangers certains. Le nouveau tapis, qui devait contribuer au bonheur des usagers de la route, semble constituer un danger potentiel pour les enfants de la cité. Depuis son achèvement en mai dernier, les chauffards qui l'empruntent ne semblent pas se soucier de la vie des piétons. Les automobilistes font dans l'excès de vitesse, provoquant la colère des citoyens, alors que les premiers responsables de la commune affichent un laxisme sans précédent. Pourtant, la mise en place de ralentisseurs suffirait à résoudre ce problème et éviter par la même occasion d'éventuels accidents. A signaler que cette cité est un carrefour scolaire puisqu'elle abrite une école primaire, un CEM et un lycée. Aussi, faudrait-il rappeler aux mémoires défaillantes que par le passé, quatre enfants ont perdu la vie sur ces lieux, et ce, à cause de l'irresponsabilité et l'insouciance de certains conducteurs. Faudrait-il attendre qu'un drame survienne ou que les citoyens barrent la route pour, enfin, se décider à planter ces fameux ralentisseurs ?