Depuis l'invasion de l'Irak, on assiste à une vitesse vertigineuse du remodelage que ce soit en Afrique ou au Proche et Moyen-Orient avec des causes prétextées à la carte : armes de destruction massives, lutte antiterroriste, guerre humanitaire... Dans cette nouvelle escalade coloniale, il se trouve toujours qu'un projet aux desseins sournois poursuit son macabre chemin. Il s'agit toujours du rêve sioniste dont les «tueurs à gages» sont les fidèles vassaux d'Israël. En Irak, c'était Bush qui avait été engagé pour avoir la tête de Saddam et préparer le terrain pour une nouvelle extension sioniste élaborée dans le projet du Grand Israël. Cela dit, les dernières nouvelles nous apprennent que dès l'invasion de la Mésopotamie, des organisations sionistes ont entamé l'achat d'hôtels et d'immobilier dans ce pays avec la collaboration de l'occupation américaine. Cette action, similaire à celle qui a précédé l'invasion de la Palestine avec notamment l'achat de terres par les colons sionistes, le baron de Rothschild aidant, a pris de l'ampleur, avec l'absence de tout contrôle du gouvernement. Selon des députés irakiens, des juifs sont bel et bien installés, dans la circonscription de Babel, sous le prétexte de recherche d'archéologie juive. Passons maintenant au Soudan. Qui a été le premier instigateur du conflit entre le Nord et le Sud ? L'action a été entamée par des ONG israéliennes qui, sous couvert de mission humanitaires ,ont mis la puce à l'oreille aux chrétiens du Sud pour allumer la mèche. Maintenant que le pays a été divisé, le moment de la récolte est arrivé. La semaine dernière, une délégation sioniste présidée par Danny Danon, vice-président de la Knesset, a effectué une visite au Sud-Soudan. Ces «humanistes» ont proposé leur aide au Sud-Soudan pour la construction de son économie pour être un véritable partenaire dans l'établissement de la démocratie en Afrique. En Syrie, le président syrien Bachar El-Assad propose des «réformes parfaitement réelles», mais la communauté internationale refuse de les prendre au sérieux et encourage l'opposition à boycotter les appels au dialogue, selon les déclarations du ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov. Ces mêmes «humanistes», qui ont saboté la médiation de l'UA pour le règlement du conflit libyen, prouvent encore une fois leur mauvaise foi en s'opposant à une solution pacifiste, alors qu'au Yémen, qui est toujours le théâtre d'un violent conflit armé, tous les membres de cette même communauté internationale cherchent à promouvoir un compromis entre les autorités et l'opposition. C'est çà la «démocratie» sur mesure que l'Occident cherche à exporter dans cette région. Une démocratie à l'irakienne avec toutes les conséquences tragique du remodelage de l'Irak. Le Moyen-Orient devrait devenir un modèle de démocratie, selon ces criminels de guerre ; il est tombé dans l'enfer : violence déchaînée, tueries intercommunautaires... L'Irak n'était donc qu'une première étape, l'objectif étant d'imposer l'hégémonie d'Israël conjointement avec la mainmise américaine. On oublie généralement d'évoquer Israël qui est pourtant, derrière tous les projets de déstabilisation, de remodelage et de contrôle de la région.