Apparemment, le scénario irakien est en passe de se réaliser sur les terres libyennes. Cette fois, c'est l'Alliance atlantique qui compte mener les débats, sur les conseils intimes des USA. Ces derniers sont déjà assez embourbés en Irak et en Afghanistan, Sarko et les «sions» vont tenter de réussir leur mission en annihilant le peuple libyen afin de pouvoir, à l'image de charognards, déguster les restes, entendons par là économiques. Le message nous vient donc du secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen. Dans une déclaration effrontée, le ridicule n'ayant jamais tué, il a affirmé que l'OTAN «ne cessera ses opérations en Libye que lorsque les nouvelles autorités, incarnées par le Conseil national de transition (CNT), seront en mesure de protéger la population». Qu'il est subtile, le bonhomme ! La novlangue décodée, entendez par là que l'OTAN ne cessera ses actions que lorsque tous les libyens récalcitrants seront massacrés. Cette déclaration a été faite après que ce monsieur a été reçu à l'Elysée par le tueur à gages sarkosioniste. On vous l'a déjà dit, cet homme est dangereux. Nous y reviendrons, mais pour l'instant, ne perdons pas le fil des idées. Donc, dans cet élan jubilatoire, le SG de l'Alliance atlantique a qualifié la campagne libyenne, que l'on pourrait assimiler à un génocide sans nous tromper de «grand succès». Félicitations pour ce record macabre jamais égalé ! Des milliers de civils assassinés froidement et toujours au nom de cette sacrosainte protection des civils. On vous l'a déjà dit, nous sommes dans la novlangue (la paix c'est la guerre, l'ignorance c'est la force, etc.). Dans cette mêlée digne d'un match de rugby sans arbitre, notre bonhomme précise que la tête de Kadhafi n'est pas le trophée tant convoité par l'Alliance, et que même arrêté, Kadhafi ne constitue pas la fin de cette histoire d'amour. Car les hordes de l'OTAN, plus entichées que jamais, envoutées par ce désert libyen, comptent poursuivre leurs tueries jusqu'à ce que le Conseil national des traîtres ne trouve aucune résistance ; ce qui pourrait être traduit, en novlangue toujours, par : «La décision de terminer notre mission sera basée sur une évaluation politique globale incluant la capacité du Conseil national de transition d'assurer la sécurité du peuple libyen, incluant une évaluation militaire de l'OTAN et peut-être aussi incluant une évaluation ou une décision des Nations unies». Vous ne trouvez pas que c'est trop compliqué à gérer ? Trop de charges pour une alliance qui n'a d'yeux que pour cet or qui a noirci les cœurs humains ? Que non, nous pérorera ce perroquet de malheur, puisqu'il tend à rassurer que «l'opération contre les troupes du colonel Kadhafi n'avait en aucun cas des motivations pétrolières». (Suivra)