Le Rassemblement national démocratique (RND) a tenu, samedi, une réunion au siège du parti regroupant ses représentants dans les deux chambres du Parlement sous la présidence de son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. La réunion à huis clos des députés du RND a porté sur l'examen des projets de loi, notamment le projet de loi de finances, approuvés dernièrement par le Conseil des ministres ainsi que les orientations du chef du parti à ses représentants au Parlement sur ces projets de loi que le Parlement examinera lors de son actuelle session. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, le RND a exprimé sa grande satisfaction et son entière approbation pour le projet de loi de finances, qui selon lui, affirme le soin du président de la République à promouvoir la légalité sociale et la solidarité nationale, et la réalisation sur le terrain du programme quinquennal. Pour ce qui est des réformes politiques, les parlementaires du RND ont affirmé leur soutien sans faille au président de la République et à ce projet de réformes, dans la mesure où ces dernières servent les intérêts du pays, apportent la transparence totale dans le processus électoral, la promotion du rôle de la femme dans les assemblées populaires et la promotion de la liberté des médias et le pluralisme des moyens de communication. Mme Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), a appelé quant à elle à accélérer la concrétisation des réformes politiques conformément aux orientations du président de la République, dont les résultats restent «modestes». Concernant la révision de la loi électorale, Mme Hanoune a souligné la nécessaire consécration du contrôle populaire sur les élus pour lutter contre la corruption et rejetant le projet de loi organique sur l'élargissement de la représentativité de la femme au sein des assemblées élues, estimant que la compétence est le seul critère «à même» de réaliser l'égalité entre les deux sexes dans l'activité politique, en appelant à écarter l'Administration du contrôle des élections et soulignant la nécessité d'examiner la Constitution dans le cadre d'une Assemblée nationale constituante afin de concrétiser des «réformes effectives» sur le terrain. De son côté, le secrétaire général du mouvement En-Nahdha, Fatah Rabei, a fait part des «réserves» de son parti à l'égard du processus de réformes initié par le président de la République et de l'ensemble des lois, lors de son allocution d'ouverture de la session de formation des cadres de son parti. Il a dit qu'elles «ne répondent pas aux exigences du changement escompté pour la démocratie et le pluralisme». Pour lui, la réalité socioéconomique et politique «ne peut changer sans que l'élément humain ne soit son axe central et son cadre compétent, capable d'opérer le changement et par conséquent la prospérité à laquelle aspire le mouvement au profit du peuple algérien».