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Des solutions en urgence
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale, Messaoud Belambri, président du Snapo (Syndicat national des pharmaciens d'officine), estime que la déstabilisation du marché du médicament et la pénurie (150 médicaments essentiels non disponibles) sont liées à plusieurs raisons.
Il cite l'importation et les sociétés qui ne tiennent pas leurs engagements par rapport au cahier des charges et au programme que lequel elles se sont engagées ; au niveau de la production également, certains producteurs ne tiennent pas leurs engagements en matière de remplacement des produits importés et il y a, ajoute-t-il, des problèmes de distribution, des problèmes de rétention – «que nous avons dénoncés», dit-il – et, ajoute-t-il, d'exclusivité quand il y a un cumul d'exercice de distributeur et d'importateur. Il y a, explique-t-il, des distributeurs qui détiennent un véritable monopole, «une véritable exclusivité», précise-t-il, mais qui ne peuvent pas assurer la distribution à travers tout le territoire national. Des médicaments indispensables sont accordés à une ou deux sociétés d'importation mais ils ne sont pas importés ou alors ils sont retenus et distribués avec une pratique discriminatoire par rapport aux officines qui existent. Il y a aussi, fait-il remarquer, le réseau officinal qui a explosé passant en trois ans de 5 000 à presque 9 000 officines, ce qui, selon lui, entraîne une dilution des stocks et là, dit-il, un problème de couverture et de réponse aux besoins. Diktat des lobbies Actuellement, fait observer le président du Snapo, le constat n'est nié par personne, il y a urgence à prendre des mesures concrètes pour en finir avec cette situation. Il propose la création d'un comité ad hoc et associer toutes les parties concernées par ce problème, et en discuter sous la tutelle du ministère de la Santé pour lui trouver une solution. Pour M. Belambri, c'est la production nationale qui constitue la véritable solution, une solution de demain, dit-il, il faut prendre des mesures d'urgence. Les premières victimes de cette situation sont les malades, et les pharmaciens, fait-il observer, sont les premiers à faire face à cette détresse. Il y a eu, rappelle-t-il, la bonne annonce pour que les producteurs assurent directement l'approvisionnement des pharmaciens, mais le gouvernement a fait marche arrière sous la pression des lobbies de l'importation qui dominent le marché du médicament (d'un montant de plus de 1,6 milliard d'euros, précise-t-il) et qui ont vu leurs intérêts menacés. La situation a empiré, dit-il, comme nous l'avions prévu. Il trouve inconcevable qu'avec l'argent de l'Etat des lobbies se sont constitués et exercent un véritable diktat sur le marché du médicament. Il déplore et n'accepte pas que ce soit la loi économique, la loi financière, qui dirige ce marché, car, dit-il, il y a la notion de santé publique et il faut prioriser l'accessibilité au médicament partout ; il faut qu'il y ait un comportement déontologique de la part des grands distributeurs. Ceux qui ont les plus grands moyens financiers ne sont pas intéressés par les petites pharmacies de proximité. Il révèle que dans des centres de production locaux, il y a des produits essentiels entassés et qui n'étaient pas disponibles au niveau des officines, parce que ces produits sont fortement concurrencés de manière totalement déloyale et ne peuvent pas être écoulés. C'est pour cela, explique M. Belambri, que nous avons appelé à la reconduction de la circulaire du chef du gouvernement qui autorise les producteurs à approvisionner les officines directement. Il estime qu'il est urgent d'installer l'Agence nationale pharmaceutique créée par la loi en juillet 2008, ça sera un bon outil de régulation, ajoute-t-il. Il s'agit, selon lui, d'assurer un suivi de toutes les opérations auxquelles se sont engagés importateurs et producteurs. Il faut assister les producteurs, souligne le président du Snapo, il faut aussi former des pharmaciens industriels. Il constate avec satisfaction que pas mal de laboratoires ont investi et produisent, mais il faut que les quantités soient suffisantes et la production variée. Il faut obliger les laboratoires à former les compétences. Le dossier des marges bénéficiaires a été rouvert, fait-il observer, c'est un élément indissociable de la réforme du marché du médicament. Il faut des marges incitatives au produit de fabrication locale et aux génériques, dit-il. Le président du Snapo doit rencontrer le DG de la Sécurité sociale au tour de l'élargissement du tiers payant. A propos des médicaments périmés, il constate qu'au lieu d'accompagner les officines pour les aider à éliminer ces déchets dangereux, les services de l'environnement, au niveau local, leur imposent des taxes.

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