Il était prévisible que ce grand match entre «frères» allait faire stade comble, les dirigeants n'ont ménagé aucun effort pour non seulement appeler à la vigilance mais aussi mettre en place un dispositif sans faille pour canaliser et contenir les foules. Si le match se déroulera dans les conditions les plus élémentaires et les règles de l'étique, la sportivité régnera de bout en bout. Le referee et les dirigeants que ce soit ceux du MOB ou ceux du CABBA en témoignèrent. Mais en fin de partie, il y eut des débordements inattendus et surtout inexpliqués de part et d'autre, et il n'est pas nécessaire d'accuser aucune partie mais de déplorer cette attitude néfaste de pseudos supporters qui se déplacent plus pour semer la terreur que de suivre un match de football et appuyer le jeu qui était excellent dans cette partie. On a tant parlé du fléau de hooliganisme et de violence dans les stades sans pouvoir y venir à bout, car à chaque fois qu'on pense l'avoir chassé, il revient de plus belle et de plus en plus fort. Ce derby entre les Béjaouis et Bordjiens s'est déroulé dans les règles sur le rectangle, mais hors du stade, c'est une véritable bataille rangée sur trois fronts. Le service d'ordre qui intervient à chaque fois pour rétablir l'ordre est toujours pris en étau. Conséquences : beaucoup de dégâts matériels et un grand nombre de blessés dont 13 ont transité par l'hôpital Khelil Amrane. A quand la fin de ce calvaire et le retour au sport qu'on aime, qui est et reste un vecteur d'amitié, de fraternité et un rapprochement avec pour devise que le meilleur gagne ?