Après s'être immolée par le feu en début d'après-midi de jeudi, une femme, G. Mama, est morte hier à l'hôpital d'Oran suite à des brûlures au troisième degré. La victime, habitant le quartier Hippodrome à Oran, a reçu un ordre de quitter son domicile sur décision judiciaire. En effet, un huissier de justice accompagné de policiers lui a notifié l'ordre de quitter la maison. Dans un geste désespéré, la jeune femme s'est aspergée avec de l'essence après avoir ouvert le gaz. Un briquet dans la main, la victime avait menacé de se faire immoler. Le policier qui voulait la raisonner s'est approché d'elle pour la maîtriser mais c'était trop tard. Le corps de la victime avait pris feu tout comme ceux de son fils âgé de trois ans et du policier. Ces deux derniers ont été brûlés au deuxième degré. Evacués vers l'hôpital de la ville, les victimes ont été toute de suite prises en charge par l'équipe médicale. Malheureusement, la femme a succombé à ses blessures le lendemain dans la matinée, c'est dire le vendredi 7 octobre. Il est à noter que la malheureuse victime avait acheté cette maison après une transaction effectuée avec l'ancienne propriétaire. Celle-ci était divorcée et celui-ci qui a introduit l'affaire en justice a eu gain de cause, d'où l'ordre d'expulsion que l'huissier de justice voulait notifier à G. Mama qui est victime d'un litige familial. Un autre enfant se trouvait également à la maison lors de l'explosion du gaz, mais il est sorti indemne car il se trouvait dans une autre chambre. Ce drame s'est produit à trois jours seulement d'un autre geste désespéré perpétré par un lycéen qui s'est vu refuser la demande de réintégrer son établissement. Le lycéen, qui voulait repasser son bac, s'est aspergé d'essence avant de mettre le feu. La victime a été hospitalisée mais ces jours ne sont pas en danger.