Les travaux de restauration du pont de Sidi Rached se poursuivent dans de bonnes conditions, et à ce propos, les autorités, à leur tête le wali de Constantine , M. Bedoui, ont tenu à apporter un démenti formel aux rumeurs selon lesquelles des retards seront enregistrés. Des rumeurs formellement démenties puisque les responsables ont tenu à préciser que le pont sera rouvert à la circulation des véhicules et évidemment piétonne au début du mois de novembre, comme cela a été programmé. En réaction à l'impatience de certains citoyens qui est répercutée par les médias locaux, dans une déclaration, le wali a mis l'accent sur l'obligation dictée pour la conservation de cet ouvrage identitaire pour la ville de Constantine qui a subi une dégradation à travers le temps. «Que coûte-t-il si on perd une heure ou deux dans la situation qui s'est imposée par rapport à la sauvegarde d'un ouvrage historique et d'une pareille importance. Les habitants de Constantine ne pourront que tirer satisfaction de la sauvegarde de cet ouvrage qui est effective et en bonne voie. Il faut s'armer de patience face aux contrariétés inévitables qui ne doivent plus durer longtemps», a déclaré le wali. De son côté, M. Miasli, directeur général de l'entreprise Sapta, qui est en charge des travaux de restauration, a été plus technique dans une déclaration faite à la radio locale Cirta FM. «Les travaux en cours doivent connaître deux étapes. Le plus urgent a été presque totalement fait. Cela concernait la consolidation de l'ouvrage par rapport aux dégradations subies suite à un glissement de terrain. Cette étape est presque terminée et autorise la reprise de la circulation. Nous devons cependant poursuivre d'autres travaux sous le pont mais cela ne gênera nullement la circulation des véhicules et des piétons.» Interrogé sur le coût du chantier, le directeur général a révélé une évaluation partielle qui se situe entre 300 et 400 millions de dinars. Il restera à avouer que la marge de l'hésitation est quand même grande.