Le 1er Novembre 54 peut être aujourd'hui dignement fêté par les Algériens et les Algériennes au regard des performances spectaculaires réalisées en moins de six ans par l'économie nationale. Il y a tout lieu de se réjouir d'autant qu'en cette conjecture particulière bien des pays d'Europe traversent une crise de la dette souveraine des plus pénible, pas seulement, puisque les Etats-Unis d'Amérique sont confrontés à un problème d'endettement devenu insupportable, au point où l'économie en pâtit faute de financements à des taux réduits, et cette spirale infernale de recourir souvent à la dette creuse inexorablement les déficits jusqu'à ce que le remboursement de la dette devienne plus important que la dette contractée. L'Algérie avait connu cette situation à la fin des années 90. Nous, aussi avons dû emprunter, et subir des plans d'austérité draconiens qui se sont matérialisés par des licenciements massifs, et des fermetures d'usines. A la veille du 54e anniversaire du1er Novembre 1954 ,un rapport du Fonds monétaire international atteste que l'Algérie clôturera l'année 2011 avec des réserves de change officielles de 188,8 milliards de dollars et avec des projections de 210,8 milliards de dollars en 2012. La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un excédent de 16,67 milliards de dollars (mds usd) durant les neuf premiers mois de 2011, contre 13,84 mds usd durant la même période en 2010 malgré une situation marquée par une instabilité de l'environnement politique et économique. Les coûts pour couvrir les dépenses sociales ont représenté plus de 5% du PIB, ce qui conduit à un creusement des déficits budgétaires pour satisfaire les demandes de relèvements des salaires, des pensions, et permettre le financement de l'investissement des micros entreprises ainsi que le financement des grands projets infrastructurels prévus dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014. La politique de soutien apportée aux entreprises publiques économiques et l'effacement de la dette de la paysannerie, entre autres d'importantes mesures n'a pas affecté les ressources budgétaires, bien au contraire, celles-ci sont en croissance constante. L'embellie financière de l'Algérie n'aurait pas été possible sans la rigueur dans la conduite des finances publiques qu'impose le président Bouteflika, ce rapport vient à point nommé pour démentir les analyses alarmistes prétendant que nous exportons des richesses en contre-partie de la pauvreté importée. Les appréciations faites par le FMI sur les réserves de change officielles pour l'année 2011, hors fonds de souveraineté, s'élèvent à 188,8 milliards de dollars. Notre pays est le deuxième plus gros détenteur de devises de la zone Moyen Orient et Nord Afrique (Mena) derrière l'Arabie Saoudite. Cette tendance d'accumulation des réserves de change, et l'effacement de la dette devraient se poursuivre en 2012. Les chocs futurs relatifs aux dépenses sociales bien qu'importants seront bien négociés par l'Algérie. Dans la zone Mena (Moyen-Orient,Nord Afrique) les trois plus gros détenteurs de ces réserves sont l'Arabie Saoudite avec 539 milliards de dollars, puis l'Algérie avec 188,8 milliards de dollars et enfin l'Iran avec 104,6 milliards de dollars. Ces trois pays maintiendront le même rang en 2012 toujours d'après les évaluations faites par l'Institution de Bretton Woods que rapporte l'APS. Cette bonne nouvelle est d'autant plus reluisante pour les Algériens puisqu'elle s'accompagne d'une autre information relative au Produit Intérieur Brut (PIB) nominal du pays, le FMI l'évalue à 183,4 milliards de dollars en 2011, et à 188,6 milliards de dollars pour 2012 contre 157,8 milliards de dollars en 2010. Ces progressions du PIB et des réserves en monnaies fortes ont été possibles pour le pays et ce, sans recourir à de nouvelles taxes, tout en supportant des mesures protectionnistes de l'économie, ainsi que des augmentations de salaires. Les lois de Finances depuis 2010 encouragent l'investissement, les allégements fiscaux, et les mesures prises en faveur de la création d'entreprises et du plein emploi. L'Algérie est le pays le moins endetté de la région Mena qui en compte 20. Dans son rapport publié en fin de semaine dernière sur les perspectives économiques pour la région du Moyen-Orient et de l‘Afrique du Nord (Mena), le FMI indique que la dette extérieure de l'Algérie ne représente que 2% du PIB en 2011. Cette dette devrait reculer encore à 1,7% en 2012. La moyenne de la dette extérieure dans les pays exportateurs de pétrole de la région Mena est de 25,5% du PIB ; les pays les plus fortement endettés étant le Bahreïn et le Koweït avec respectivement 148% et 70% du PIB. Le Fonds monétaire international estime que l'Algérie clôturera l'année 2011 avec des réserves de change officielles de 188,8 milliards de dollars et avec des projections de 210,8 milliards de dollars en 2012. Toujours d'après les évaluations du FMI sur les réserves de change officielles 2011 (hors fonds de souveraineté) des pays pétroliers de la région, les trois plus gros détenteurs de ces réserves sont l'Arabie Saoudite avec 539 milliards de dollars, l'Algérie avec 188,8 milliards de dollars et l'Iran 104,6 milliards de dollars. Ce classement devrait rester inchangé en 2012. La crise de la dette souveraine frappant les pays européens et les Etats-Unis, laquelle va certainement provoquer une rétraction de la demande, ainsi que les cours boursiers du pétrole en 2012. Pour ce qui est des pays importateurs de pétrole, les transformations politiques et économiques en cours progressent lentement et devraient se poursuivre pendant une bonne partie de 2012. Outre la dégradation des perspectives économiques à l'échelle mondiale, plus particulièrement en Europe, où la croissance devrait se replier de 1,7 % cette année pour se fixer à 1,4 % en 2012, de cette situation de ralentissement économique, la région subira l'effet d'une baisse prononcée des investissements et du tourisme. De ce fait, la croissance cette année s'inscrit en net recul, donc, il faudra s'attendre pour 2012 à une reprise plus faible que prévue pour les pays-Mena importateurs de pétrole. Face à la montée des troubles sociaux, au ralentissement économique et à la hausse des cours des matières premières, les gouvernements de la région ont considérablement accru les subventions et transferts.