Après avoir assassiné Kadhafi avec la complicité de certains traîtres en mal d'asservissement, l'Occident, vampire colonialiste, se penche actuellement sur la Syrie. Ce n'est pas le pétrole qui est convoité cette fois-ci, mais bel et bien une prise stratégique qui, en fait, ne bénéficie qu'à l'hégémonie sioniste dans la région. Pour cela, il faut remonter le temps pour mieux comprendre les enjeux de cette nouvelle escalade qui était déjà programmée depuis 2001, selon les déclarations du général Wesley Clark, ex-commandant (US) des forces de l'OTAN. En 2005, après l'assassinat de Hariri, (le Mossad rôdant dans les parages), une pseudo-enquête est engagée. Aucune implication de la Syrie, selon de nombreux observateurs, mais celle-ci est accusée quand même. «Il n'y a d'ailleurs pas eu de vraie enquête judiciaire», dit un dignitaire syrien. Et un opposant syrien au régime déclare lui aussi : « Nous n'accepterons jamais l'ingérence étrangère, ni qu'on décide pour nous. Les instigateurs de ce nouveau complot visent, bien évidemment, le remodelage du Moyen-Orient, et il ne faut pas souffrir de cécité pour s'en apercevoir. Meilleur exemple : les conséquences du remodelage de l'Irak sont tragiques. Le Moyen-Orient devait devenir un modèle de démocratie, il est tombé dans l'enfer, violence déchaînée, tueries intercommunautaires... Oui messieurs, c'est cela le prix de la «démocratie» version Bush, Obama, Sarkozy, Cameron, et compagnie. Maintenant, la Syrie craint d'être désintégrée à son tour sur des bases confessionnelles ou ethniques, elle craint la contagion alentour. Les accusations contre la Syrie sont perçues comme faisant partie intégrante de la stratégie moyen-orientale des Etats-Unis qui viserait, au-delà des considérations politiques conjoncturelles, à en finir définitivement avec le nationalisme arabe, en commençant par renverser les régimes qui s'en réclament, ceci afin de pérenniser l'hégémonie américaine sur cette région hautement stratégique. La Syrie devra donc oublier le Golan et aider Israël à éradiquer le Hezbollah au Liban si elle veut s'attirer les faveurs de ce pays. Il faudra aussi aider Israël à annexer la Cisjordanie. L'Irak n'est qu'une première étape, avec en ligne de mire le nationalisme arabe. Objectif : imposer l'hégémonie d'Israël conjointement avec la mainmise américaine. On oublie généralement d'évoquer Israël, pourtant derrière tous les projets de déstabilisation, de remodelage, de contrôle. Le nationalisme arabe, dans les années 1950, était apparenté au communisme, aujourd'hui on invoque la mouvance du terrorisme islamique. La Syrie, pourtant, a toujours été opposée à la guerre, à l'occupation, à l'agression. Briser l' «axe de la résistance » (Hezbollah, Hamas, etc.), tel est l'objectif primordial de ces vampires.