La Coordination nationale des corps communs et des travailleurs professionnels, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a décidé de faire une grève d'une semaine à partir du 27 novembre prochain. Le mouvement de protestation pourrait être illimité au cas où le ministère de l'Education nationale ne donne pas suite aux revendications. La décision a été prise lors d'une réunion programmée le 15 novembre et présidée par le coordinateur national Nadjib Ben Meddour. Au cours de cette rencontre, des rapports préparés par les représentants de 39 wilayas ont été lus. Les participants ont souligné la rigidité du ministère de tutelle envers le dossier des corps communs et des travailleurs professionnels. Le ministre semble faire la sourde oreille, ce qui enlise les pourparlers depuis un bon moment. Cette catégorie des travailleurs, faut-il le rappeler, est régie par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale contrairement au reste des travailleurs du secteur de l'éducation. Leur plateforme de revendications compte plusieurs points parmi lesquels la révision de la classification, l'assimilation des corps communs et des travailleurs professionnels dans le secteur de l'éducation, la protection vis-à-vis des abus commis par les responsables par un texte de loi, la généralisation de l'augmentation des salaires, et le payement de nouvelles primes, notamment les prime de danger, de qualification et de documentation. Aussi, il est réclamé la généralisation de la prime de rendement estimée à 40% avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, et celles de rotation estimée à 25% toujours avec effet rétroactif, la diminution du volume horaire, la révision de la situation des contractuels et leur mutation vers de nouveaux postes de travail stables avec le droit de suivre une formation, d'améliorer le niveau professionnel tout en bénéficiant de promotions tout au long de leur carrière professionnelle.