On parle souvent dans ces colonnes des joueurs, des dirigeants, de la fédération et des supporters mais jamais des arbitres. Aujourd'hui, c'est leur tour. De quoi mettre sous la dent d'autant qu'ils se sont distingués lors de la dernière journée. A tout seigneur, tout déshonneur. L'arbitre du match JSK-USMA, Houasnia, a injustement refusé un but valable à l'équipe kabyle. Il a été trompé par son assistant qui n'a vu que du feu lors de l'action ayant amené ce but. Le referee du match MCA-USMH, Amalou, a, de son côté, commis une bourde monumentale et indigne d'un arbitre international. Au lieu de brandir le carton rouge au visage du gardien du Mouloudia pour avoir touché des deux mains le ballon à l'extérieur de la surface de réparation, celui-ci l'a sanctionné d'un carton jaune malgré les contestations des joueurs harrachis. Les arbitres commettent des fautes mais celle-ci est trop flagrante pour ne pas douter de l'impartialité de cet arbitre. N'importe quel arbitre de la planète aurait expulsé le portier mouloudéen sauf le nôtre qui a refusé de voir rouge. Et dire que l'action était limpide comme de l'eau de roche. L'arbitrage tant décrié par tous les autres acteurs de notre football a finalement montré toutes ses limites dans ces deux rencontres où il est passé à côté de son sujet. Maintenant, personne ne peut prétendre le contraire tant la faiblesse des deux arbitres en question était criante. La commission nationale d'arbitrage est dans de sales draps car, il ne suffit pas de sanctionner ces deux arbitres mais de trouver des solutions à même de limiter les dégâts. A ce rythme, c'est le football qui paie les pots cassés et ne connaîtra jamais des lendemains meilleurs. Si la bonne foi des deux referees n'est pas mise en cause, les deux fautes commises montrent si besoin est que ce corps a, lui aussi, besoin d'une thérapie. A défaut, ce sont tous les autres arbitres qui seront contaminés.