Ils ont beau essayé de justifier l'injustifiable et ils ont beau tenté de trouver de fallacieuses excuses aussi fourbes que l'arbitrage calamiteux de la précédente journée du championnat, mais rien n'y fût. Ils sont plusieurs fois retournés à la charge pour décharger les arbitres et les disculper mais le mal est fait et est profondément ancré. Si ancré que le déraciner relèverait de l'exploit. Comment tentent-ils de disculper, Chenane, l'arbitre du match NAHD-ASK alors que le ballon a largement franchi la ligne des buts et il n'a vu que du feu ? Et comment tentent-ils de blanchir, Houasnia, le referee de JSK-USMA refusant un but des plus valables aux Canaris ? Même le carton jaune brandi au visage du portier du MCA pour avoir touché des deux mains le ballon à l'extérieur de la surface de réparation, prête lui aussi à la suspicion. Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit-on. Notre arbitrage bat de l'aile et est même sujet à une grande polémique qui ne fait pas du tout l'affaire de notre football. On ne cache jamais le soleil avec un tamis. La prestation des arbitres sur les terrains a jeté l'opprobre sur le corps d'arbitrage et sur l'instance qui le dirige. Au vu de ce qui s'est passé le week-end passé, il serait vraiment difficile de réhabiliter nos arbitres ni de leur accorder dorénavant le moindre crédit. La CFA a du pain sur la planche et il lui serait très difficile de rétablir une confiance perdue en les hommes en noir. Bien des choses ont été dites et bien d'autres choses seront dites sur les arbitres auteurs de bourdes que les débutants ne commettent jamais. De toutes les manières, ceux qui ont pris la défense de ces arbitres se mettent le doigt dans l'œil s'ils croient que le public algérien croit en leur fourberie. Ces arbitres ont bel et bien fauté et ils méritent donc d'être mis au placard. Ce n'est certes pas la solution mais juste pour faire semblant.
