Présent à Alger du 22 au 24 novembre 2011, l'Institut méditerranéen des énergies renouvelables (Imeder) s'est engagé à tisser des relations de collaboration dans le secteur des énergies renouvelables entre les PME françaises et algériennes. L'objectif est de décrocher des marchés en Algérie sous forme de partenariats «gagnant gagnant», d'après les commentaires sur le sujet développé dans la conférence de presse tenue hier à Alger. Pour ce faire, une délégation d'entreprises françaises au nombre de sept ayant des compétences très variées dans le domaine énergétique et désirant appréhender le marché algérien y participe, à savoir Sotranasa, Belectric, Solerine Energie, Acome, Cnim, Jmb Energie et Viessmann Faulquemont. Elles ont été conduites par l'institut en question avec le concours de la Mission économique Ubifrance auprès de l'ambassade de France en Algérie. Ces entreprises opèrent dans différentes étapes du domaine dont l'industrie, l'installation, les sphères du solaire thermique, de photovoltaïque et la concentration énergétique. Lors de cette mission d'affaires, la délégation française a participé à plusieurs rencontres «B to B» avec des décideurs et des acteurs privés et publics dudit secteur comme le ministère de l'Energie et des Mines, Sonelgaz, Rouiba éclairage et Condor afin de présenter le programme algérien et étudier ensemble les possibilités de partenariat. A ce titre, lors de la réunion avec le directeur des énergies renouvelables et efficacité énergétique au ministère de l'Energie et des Mines algérien, la fabrication locale de matériels, comme par exemple les chauffe-eau solaires, a été soulignée. L'Imeder propose «d'intégrer dans son réseau des institutions et des groupements économiques algériens qui deviendraient partenaires ou membres de l'institut». L'Imeder a été créé en juin 2009 en tant qu'organisme unique en Méditerranée. Sa mission consiste à fédérer le monde professionnel des énergies renouvelables autour de projets collaboratifs intégrant des acteurs publics et privés, mais aussi des centres de formation et des laboratoires de recherches sur le territoire des pays de l'Union pour la Méditerranée (UPM), et ce, en adoptant le Plan solaire méditerranéen (PSM) comme socle reposant sur la mise en réseau de partenaires économiques et institutionnels des pays de l'UPM. Sa stratégie à long terme consiste à développer les échanges, les flux intra-méditerranéens et les relations Nord/Sud, accélérer les transferts de technologie, assurer la synergie entre la recherche et les applications industrielles et favoriser la mise en œuvre de projets adaptés aux besoins des populations. Et pour arriver à concrétiser ces objectifs, l'institut propose de travailler sur une plateforme d'échanges et de réflexion du secteur des énergies renouvelables du pourtour méditerranéen ; coordonner les dispositifs de recherche et développement liés aux énergies renouvelables et assurer la synergie entre la recherche et les applications industrielles en apportant un appui technique aux appels à projets lancés dans le cadre du PSM.