Les participants au 1er Colloque international sur Cheikh Mohamed Benyellès Ettilimssani, clôturé mardi dernier au Palais de la culture de Tlemcen, ont recommandé la création d'une fondation pour cette personnalité religieuse et scientifique, afin de contribuer aux recherches scientifiques et intellectuelles et d'honorer les ulémas soufis. Les participants à cette rencontre de trois jours, organisée par le ministère de la Culture dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» et la commémoration du centenaire de la migration collective de 1911, ont également proposé la réalisation d'une école de jurisprudence au nom du Cheikh pour enseigner le fiqh selon les quatre écoles «madahib» et le courant soufi, en plus de la création d'un Prix Cheikh-Benyelles de la meilleure recherche scientifique. Un appel a été également lancé pour baptiser au nom du Cheikh Benyelles l'une des principales rues de la ville de Tlemcen et des établissements scolaires et scientifiques, ainsi que la création d'un colloque qui sera organisé chaque année pour débattre des œuvres et de la pensée du Cheikh et des émigrants scientifiques qui ont quitté l'Algérie pour poursuivre leur combat en exil. Les travaux de la troisième journée de ce colloque, auquel ont participé des chercheurs et enseignants d'universités du pays et de l'étranger et des représentants de zaouia, ont été marqués par deux communications. La première abordant la vie spirituelle de Sidi Mohamed Benyelles a été animée par le Dr Boukli Hassen Djamel-Eddine de Tlemcen. Pour sa part, le Dr Djaalouk Abderrazak de l'université de Tlemcen a traité dans la deuxième conférence de «La portée nationale, politique et religieuse de la migration de l'imam Benyelles».