Cheikh Al-Qardaoui se trouve actuellement en Libye à l'invitation des nouveaux dirigeants de ce pays. L'unique mission d'Al-Qardaoui est d'appeler le peuple libyen à la réconciliation. Ainsi, Youssef Al-Quardaoui a non seulement perçu le beurre mais également l'argent du beurre. Hier, le dit cheikh Youssef Al-Qardaoui a été engagé par le Qatar et plus précisément par la chaîne Al-jazzera. Son devoir était d'inciter les ex-rebelles libyens à assassiner le colonel Kadhafi. Au cours des affrontements armés inter-libyens, Al-Qardaoui a décrété des «fatwas» par lesquelles il a légalisé au nom de l'islam le combat des «révolutionnaires» contre leurs frères ennemis pro-Kadhafi. Les morts des «révolutionnaires» ont été nominés «martyrs» alors que les autres ne sont que des impies, selon le cheikh Al-Qardaoui. Un Libyen qui tue son compatriote avec lequel il ne partage pas les idées est un «martyr», selon la loi d'Al-Qardaoui. La dernière «fatwa» du cheikh était celle par laquelle il a demandé d'assassiner le Président libyen Mouammar Kadhafi. Pour ses prestations fournies à travers les écrans de télévision d'Al jazeera, le cheikh repart avec un chèque bancaire bien garni signé de la main de ses employeurs. En principe, il devrait être traduit en justice et jugé pour incitation au meurtre. Aujourd'hui, Al-Qardaoui a reçu un bon de commande et un chèque en blanc de la part de ceux qui les a aidés à prendre le pouvoir. Sa principale tâche était d'éteindre les flammes gigantesques que lui-même a allumées. «Vous êtes obligés de vous réconcilier afin de bâtir un grand pays», a déclaré Al-Qardaoui, sous les exclamations «d'Allah ou Akbar » des militants du CNT. L'opération d'éteindre le feu en Libye n'a pas empêché Al-Qardaoui de souffler sur les flammes allumées en Syrie. A partir de Benghazi, Al-Qardaoui a promulgué une «fatwa» légalisant l'intervention étrangère en Syrie. Il a juré que les «révolutions» en Syrie et au Yémen se termineront selon lui sur un scénario libyen.