Alors que les inconditionnels du Mouloudia s'attendaient à une victoire pleine qui sortirait l'équipe du marasme, les coéquipiers de Cheraitia ont déçu de bout en bout, «à croire que l'aisance financière ne leur réussit pas», osera un fan. Stade du 13 Avril-1958, temps maussade, affluence moyenne, arbitrage de Aouina assisté de Aouina F. et Benaissa Buts : Saadi 41' pour le MCS et Ogbi 48' pour le NAHD Avertissements : Bagayoko (76') MCS MCS : Kial, Addadi (Sahraoui 68'), Belkheir, Nehari, Bagayoko, Atek (Madouni 77'), Sayah (Zaoui 53'), Saadi, Cheraitia, Hadiouche, Guenifi Entraîneur : Rouabah NAHD : Natèche,Fettal Derrardja 67'), Abbès, Khiter,Mellouli, Bendebka, Touati, Boussaid, Ogbi, Hafid (Souakir 70'), Benyahia Entraîneur : Hammouche Le Nasria a honoré son engagement et le plus heureux de tous fut certainement le coach Hammouche qui a obligé son ancien club au partage des points, en dépit de l'absence de cinq titulaires. Pourtant, un brin d'espoir avait frôlé la galerie saïdie lorsque Nehari inscrit un but à la 50' que le référé Aouina refusa pour hors-jeu. La partie allait connaitre une rude bataille au milieu mais sans que les attaquants, de part et d'autre, ne concrétisent les actions, telles celles de Hafid, à la 22' qui tire au dessus de la cage vidée par Kial, ayant effectué une mauvaise sortie ou encore Ogbi qui rate son face-à-face avec le gardien local. Le MCS réplique par un contre qui s'achève en corner, botté par Cheraitia. La défense nahdiste renvoie dans les pieds du même joueur, lequel remet dans le paquet. La balle est reprise par Saadi qui trompe Natèche à la 41' et dégèle la galerie locale. Au retour de la pause-citron, les gars d'Alger reprennent en mains les débats et obtiennent un coup franc à la 48', que Ogbi transforme directement en but. Les quelques fans nahdistes n'en croyaient pas leurs yeux et manifestèrent bruyamment, risquant l'irréparable dans la tribune officielle. Ils durent s'éclipser et savourer en sourdine la demi-victoire du Nasria qui aura contraint les locaux à la parité et enfoncé davantage les poulains de Rouabah.