Ce ne sera pas facile de trouver la meilleure analyse pour expliquer ce qui s'est passé à Doha. Alors pas du tout. Faut peut-être faire une petite balade d'une instance à une autre, d'un service à un autre ou encore se livrer à un jeu de mots croisés pour trouver le nom du mal qui secoue ce sport collectif. Il est clair qu'il n'est pas judicieux de rester silencieux face à ces résultats surtout lorsque tout ou presque est engagé pour la réussite de ces sports. Alors revenons à l'éternelle question : qui est responsable ? En exclusivité pour notre journal le COA par la «voie» de son président, Rachid Hanifi explique que «le commentaire des résultats ne pourra se faire objectivement qu'après la fin des jeux. Cependant, nous sommes déjà loin des pronostics émis par les fédérations participantes et encore plus des résultats acquis aux éditions précédentes». «Cette médiocre performance ne serait de mon point de vue que le résultat logique d'une absence de stratégie. Je tiens à préciser que la préparation des Jeux arabes s'est effectuée par les fédérations sportives sous le contrôle direct d'une commission de préparation présidée par le directeur général des sports du MJS. Je rappelle que le représentant du MJS a précisé, lors de l'émission TV consacrée à l'analyse des résultats des Jeux africains de Maputo, que les Jeux arabes étaient des jeux gouvernementaux, le cas particulier du Qatar relevant du fait qu'il n'y a pas de ministère des Sports, ce qui expliquerait l'implication directe de leur CNO». Voilà ce qui est dit. Reste que l'autre partie une fois à Alger aura sa version à livrer au public algérien qui n'arrive plus à comprendre comment se gère et surtout comment évoluent ces sports collectifs ? Des images des chaînes de télévisions s'accrochent à nos mémoire, elles défilent et nous défient à la fois de démontrer que la compétence de nos représentants était omniprésente sur les différents terrains. La déception ne rase pas les murs des différents quartiers ou boulevards de la capitale ou des régions du pays. Pas un Algérien ne s'est pas senti humilié à chaque fois que des représentants des pays participants décrochaient des médailles et poussaient plus haut leur emblème. Dans des cafés, se sont les jeunes qui encourageaient les nôtres à aller plus vite et ramener un max de médailles. Mais ce n'est que peine perdue. Football ou autre sport, le climat ou la culture est la même. «On se bat pour rien, on se tire dessus pour rien, on s'interroge pour rien, comme si les opinions des uns et/ou des autres ne sont pas complémentaires».