Durant la première journée de la grève sauvage entamée hier par les pilotes de la compagnie aérienne Air Algérie, un service minimum a été assuré à l'aéroport international Houari-Boumediene à Alger. Ce mouvement de débrayage, auquel a appelé le Syndicat des pilotes de ligne algérien (SPLA), a causé de nombreuse perturbations et l'annulation de certains vols ; du moins, le service minimum a été assuré. Sans donner de préavis à leur action de protestation, les grévistes dénoncent des conditions de travail peu reluisantes dans lesquelles ils exercent leur activité. On croit savoir que les vols à destination de l'étranger ne sont pas concernés par le débrayage, cependant des perturbations sérieuses ont été signalées : sur cinq vols à destination de Paris, seulement un est garanti, a-t-on appris d'une source bien informée. Cependant, et d'après les sites web d'aéroports, aucun vol à destination de la France n'a été annulé, malgré que des retards ont été annoncés pour les vols à destination de Lyon, Marseille et Paris. S'agissant des destinations locales, nous avons appris que des vols ont été annulés sans qu'aucune explication ne soit fournie aux voyageurs. Notons qu'un quotidien national d'information croit savoir que dans la perspective d'éviter l'enlisement du conflit entre les pilotes grévistes et la compagnie, des négociations auraient été engagées entre les deux parties pour une amélioration des conditions de travail, étant donné qu'il ne s'agit pas de revendications salariales. D'ailleurs, nous avons tenté de joindre les responsables d'Air Algérie, mais ces derniers n'ont pas souhaité informer le public sur l'état d'avancement des négociations. Pour l'instant, ce sont les seuls éléments d'information dont nous disposons, ce qui laisse les passagers de la compagnie aérienne dans le flou.