L'âarch des Ath Weghlis est réputé aussi bien à Béjaïa que dans les localités limitrophes pour son marché (Souk Oufella) constitué de plus de 118 villages dont les Ath Oussamer se taillent la grosse part avec 58 villages. Si comme partout ailleurs, le développement local incombe aux seuls élus, ce n'est pas du tout le cas dans ce territoire où le mouvement associatif refuse l'expectative et s'implique de la manière la plus forte. «Nous n'avons pas d'autres endroits où aller et nous voulons construire nos villages et les animer», nous diront de nombreux jeunes qui activent dans des associations, mais qui veulent aussi fédérer le travail. Certains villages, à l'image de Boomellal Zountar (visité récemment par le wali), connaissent un foisonnement de petites associations qui œuvrent dans différents domaines (sport, culture, environnement). Zountar, village révolutionnaire déclaré par le passé «zone interdite», connaît un meilleur élan, avec cinq associations qui ont, du reste, bénéficié de nombreux petits projets de proximité (salle de soins, de classe, cantine, mosquée, laverie…). Une grande opération de ramassage d'ordures a été menée le week-end dernier dans le cadre d'une opération de volontariat.