Guinée Equatoriale : Oui, tout indique que le fait d'être sous les projecteurs, les chances résisteront. D'abord parce qu'elle bénéfice de sa qualification d'office pour la phase finale de la CAN-2012. 21 janvier : Guinée Equatoriale – Libye Une histoire de test Ceci ne signifie pas qu'elle est un os pour cette CAN. Son passé récent l'a démontré, cette équipe que prépare d'Henri Michel n'a jamais décroché la moindre qualification en CAN de son existence. La Nzalang Nacional se positionne ainsi au 151e rang mondial, selon la classification FIFA. Le match d'ouverture doit rester une occasion pour démontrer qu'elle est capable de résister en bonne place jusqu'au second tour… Libye : Deux participations aux phases finales seulement, dont la dernière remonte à… 1982. Pas énorme. Donc, elle n'a pas trop d'expérience dans les jambes. Une entrée au milieu des expérimentés va très certainement donner du fil à retordre à cette équipe libyenne. Que va-t-elle faire, ou plutôt, comment va t-elle réagir ? Difficile d'évaluer le niveau d'une sélection telle que la Libye, en proie à de profonds changements sur le plan politique. Difficile de pronostiquer peut-être une place en quarts de finale. D'autant qu'elle a déjà signé une victoire contre le Mozambique sous le nouveau régime. 21 janvier : Sénégal – Zambie Sous le parrainage des quarts de finale Sénégal : Les Lions de la Téranga réussiront-ils à s'accaparer de la douzième phase finale après celle de 1962, année de la création de l'équipe de football nationale. Pas beaucoup d'empreinte, sinon une place en finale de la Coupe d'Afrique des nations en 2002. Pour cette CAN-2012, les hommes d'Amara Traoré se disent déjà embarqués dans le train des vainqueurs. Des paris sont mis «en vente» et les plus avertis préfèrent parler d'espoir. Zambie : Les Chipolopolos, littéralement les «boulets de cuivre», ont un parcours en Coupe d'Afrique des nations en dents de scie. La sélection de Zambie n'a certes jamais remporté une édition de la CAN mais peut se vanter d'avoir participé à 14 reprises à des phases finales et finalistes par deux fois en 1974 (battue par le Zaïre 2-0) et 1994 (battue par le Nigeria 2-1). La sélection verte et blanche sera coachée par le Français Hervé Renard. Au classement FIFA, l'équipe nationale de Zambie se hisse à la 79e place. 22 janvier : Burkina Faso – Angola Refaire le show de 2010 Angola : Aux derniers passages aux différentes CAN, l'Angola a réussi à convaincre par son jeu. Son palmarès, qui accompagne ses cinq participations aux phases finales, suffit pour s'attendre à une surprise. «Les Antilopes noires sont parvenues à décrocher deux places de quarts de finale en 2008 (défaite 2-1 contre l'Egypte) et 2010. Les hommes de Lito, classés au 84e rang mondial, selon la FIFA, peuvent rééditer l'exploit d'un quart de finale. Passé ce stade, l'Angola risque de se heurter à d'autres équipes plus audacieuses.» Burkina Faso : Les Etalons du Burkina Faso galopent certes mais n'arrivent pas à provoquer cette étincelle. D'ailleurs sur ses 7 participations aux phases finales de la Coupe d'Afrique des nations et une quatrième place décrochée aux forceps lors de la CAN-1998, on a rien remarqué qui puisse inquiéter les équipes engagées dans la course, sauf surprise de dernière minute et comme dans le football tout est permis, alors il faut éviter tout pronostic. Une référence peut-être est de mise, cette sélection s'est heurtée aux Egyptiens en demi-finale, s'inclinant sur le score de (2-0). Cependant, les hommes du Portugais Paulo Duarte ont le potentiel pour aller loin lors de la CAN-2012. 22 janvier : Côte d'Ivoire – Soudan Un conte de fée pour la Côte d'Ivoire Côte-d'Ivoire : Les Eléphants veulent arriser la Coupe d'Afrique, vingt ans après leur premier sacre en 1992 en s'imposant en finale contre le Ghana (11-10 tab). «Depuis cette année, les Ivoiriens n'ont pas franchement brillé en Coupe d'Afrique des nations en décrochant une 3e place en 1994, un quart de finale en 1998 et seulement le 1er tour en 2000 et 2002. Les hommes de François Zahoui ressuscitent en 2006 en décrochant à nouveau une place en finale de la CAN. Pour cette nouvelle édition, les Eléphants peuvent barrir jusqu'à soulever la coupe.» Soudan : L'histoire est dure finalement ! Elle fait remonter le temps et affiche les péripéties qui provoquent bien des choses. Le tableau rappelle l'année du dernier sacre en Coupe d'Afrique des nations, une affiche qui remonte à quarante deux ans (1970). Depuis, les Crocodiles du Nil n'ont rien pu chasser soit 1980, 1990 et 2000, le Soudan revient petit à petit en grâce et dans le jeu en se qualifiant pour la CAN-2010 et la Coupe du monde 2010 sans obtenir de véritable consécration. Les hommes de Stephen Constantine espèrent faire un résultat pour revenir sur le terrain de la chasse. 23 janvier : Maroc – Tunisie Le match qui confirmera la différence Maroc : Une rencontre, non plutôt l'expérience en compétition sur un terrain neutre. Les Lions de l'Atlas vont-ils faire le jeu ou le cinéma, eux qui n'ont plus remporté la Coupe d'Afrique des nations depuis 1976 et ce, malgré une place de finaliste décrochée en 2004, battus par la Tunisie de Roger Lemerre (2-1). Bon, il est de nature à reconnaître que les Marocains dépensent plus d'énergie et n'acceptent jamais la défaite, la sélection marocaine est parmi les rares nations africaines de football à avoir atteint le stade des huitièmes de finale d'une Coupe du monde, c'était en 1986 au Mexique. Demain Eric Gerets, ex-entraîneur de l'Olympique Marseille, aura pour mission d'atteindre au minimum les quarts de finale de la CAN. Va-t-il réussir ? Peut-être à la condition qu'ils laissent leur excès de précipitation et de… fierté aux vestiaires. Tunisie : Lions contre Aigles. Le combat n'est assurément pas équitable. Qui survolera l'autre ? Ils font partie de ceux qui peuvent décrocher la seconde, voire la première place de cette 28e CAN. Renouveler l'opération de 2004 n'est pas impossible, c'était sous l'ère du coach français, Roger Lemerre. Depuis, le nouveau sélectionneur croise les doigts, n'écoute que son cœur, les avis des uns et des autres sont automatiquement rejetés et mis au placard. Une manière de dire : laissez-nous jouer. 23 janvier : Gabon – Niger Deux géants pour un même objectif Gabon : Que va-t-il faire ? Comment va-t-il défendre sa marque ? Eux qui n'ont pas pour habitude de se retrouver au centre des compétitions de la CAN sinon quatre fois seulement. La moindre précipitation ou excès de confiance, il récoltera ses conséquences. Prudence pour ce club sur lequel l'ensemble des projecteurs pousseront leurs ampères. Il bénéficie en sa qualité de pays organisateur de la prochaine CAN-2012 du statut directement à la phase finale de la compétition. Hormis cela, la sélection de Gernot Rohr a manqué sa qualification lors de la Coupe du monde en 2010. Niger : Cette équipe qui a surpris tout le monde en mettant à terre l'équipe égyptienne lors de la phase éliminatoire de la CAN, pourtant triple championne de la Coupe d'Afrique des nations. Une victoire qui aura d'autant plus d'impact que les Mena n'avaient jamais obtenu la moindre qualification pour une phase finale d'une CAN de leur histoire. Les hommes d'Harouna Doula Gabde n'invitent personne à un pronostic sinon les leurs. En dehors de ce champs, les médias préfèrent ne pas trop s'aventurer. 24 janvier : Mali – Guinée L'expérience au menu Guinée : Parler de la CAN, c'est inévitablement faire référence à ces neuf participations en phases finales dont une place de finaliste en 1976. Elle avait contre tout attente remis en cause les pronostics du Mali donné vainqueur lors de la CAN-2004 pour occuper l'espace des quarts de finale, même chose en 2006 contre le Sénégal (3-2) et en 2008 contre la Côte d'Ivoire (5-0). Une riche expérience, bon mais qui ne pèse pas trop aujourd'hui, ce qui risque de ne pas clamer la Guinée comme faisant partie des prétendants. Le reste dans le football rien n'est promis. Mali : Ce sont ses six participations aux phases finales et une place de finaliste lors de la Coupe de 1972. Que dire ? Depuis les choses ont évolué en dents de scie. Il y a ce fiasco qui remonte à la surface des rencontres, celui de l'édition de la CAN-2010, qui avait l'on se rappelle coûté la place du sélectionneur de l'époque, Stéphen Keshi. Pour cette fois, les Aigles auront-ils la force de chasser la meilleure place du classement ? La question est posée au centre des commentaires que se livrent les professionnels et les médias du pays. Ils détiennent des cartes qui peuvent surprendre. Mardi 24 janvier : Botswana – Ghana Un match palpitant Botswana : Les Zèbres auront tout à démontrer, très peu de chance pour briser la barrière et s'installer sur le fauteuil des prétendants. Et pour cause, il ne présente aucune attestation à même de faire trembler ses adversaires, aucune participation en phase finale d'une Coupe d'Afrique des nations, d'une Coupe du monde ou du championnat d'Afrique. Les joueurs de Stanley Tshotsane sauf miracle pourront souffler la bougie des quarts de finale, pas très certain mais… Ghana : Les Black Stars sont solidement ancrés dans les compétitions africaines. Ils jouissent d'une belle affiche reconnue sur le continent africain et européen. Quadruple vainqueur en 1963, 1965, 1978 et 1982. 17 participations aux phases finales de la CAN. Coupe du monde, le Ghana est parvenu à s'imposer comme une grande nation du football africain avec une place en huitièmes de finale du Mondial-2006, battue par le Brésil (3-0) et un quart de finale en 2010. Les hommes de Goran Stefanovic sont clairement dans le wagon des vainqueurs.