Le centre de presse d'El Moudjahid, a abrité avant-hier matin, une conférence débat sous le thème de : «la promotion de la culture de la paix à travers le dialogue et la tolérance». Cette conférence a été organisée à l'initiative de Mme Bousbaa Zohra, la secrétaire générale de l'Organisation nationale de la promotion de la culture de la paix (ONPCP), en présence d'universitaires et de moudjahiddines. Dans son intervention devant l'assistance, l'universitaire Yahia Djaâfri a indiqué que dans la conjoncture actuelle, l'Algérie a besoin, plus que dans n'importe quel moment de la paix, surtout après la décennie noire qu'elle a vécue. Il a affirmé qu'avec la contribution de tous, la culture de la Paix pourra être réalisée. «Nous pouvons réaliser la culture de la paix, puisque notre histoire et notre religion nous le permettent», assure t-il. Selon l'universitaire, les diverses constatations faites sur les jeunes, démontrent que ces derniers, manquent complètement de confiance, en eux et en ceux qui les assistent. «La montée de la violence dans les rangs de la jeunesse, les suicides, la drogue et le fanatisme, autant de facteurs qui mettent la société dans un réel danger», explique t-il. Pour contrer la politique de la violence, l'universitaire préconise l'union de trois point : La croissance démocratique, la rationalisation de l'armement militaire et la distribution des transactions économiques, sans pour autant oublier, l'éradication de la pauvreté et de la corruption. De son côté, le chargé de communication de l' ONPCP, Mohamed Melhag a évoqué le prix que coûter la violence aux pays et peuples. Après une courte définition de la culture de la paix, le chargé de communication a relaté les causes de la violence sous toutes ses formes dont la pauvreté, l'humiliation la dépression. Selon lui, la solution à tous ces problèmes serait d'apporter les composantes de la paix, telles que la justice, la sécurité et un développement complet en tout. Il a insisté sur l'importance de la cellule familiale ainsi que les école pour développer cette culture aux enfants et les inciter à solliciter le dialogue comme moyen civilisé de communication et non la violence. Pour conclure, la secrétaire de l'organisation a appelé à s'unir, à savoir les autorités locales et la société pour essayer de prôner la voix du dialogue dans les rangs de toutes les tranches sociales pour éviter la violence.