Au moment où en Europe la campagne BDS se poursuit contre vents et marées, voilà que nos «frères» du Golfe entravent par des voies plus que douteuses cette politique de sanctions dont l'objectif est de faire plier Israël aux exigences du droit international, politique ô combien efficiente lors de l'apartheid en Afrique du Sud. Le pot aux roses a été dévoilé par un rapport du quotidien israélien Haaretz. «Grâce aux relations solides américano-saoudiennes, un nombre important de sociétés israéliennes exportent, via des compagnies secondaires opérant aux Etats-Unis, leurs produits en Arabie Saoudite, dont des productions technologiques.» Le domaine des industries du plastique occupe le devant de la scène sur le plan des échanges israélo-saoudiens. Par ailleurs, le quotidien révèle également qu'«Israël a contribué à la construction des îles des palmes à Dubaï via une compagnie italienne. De plus, un grand nombre de hautes sociétés techniques israéliennes opèrent dans les pays du Golfe, notamment dans le secteur de la sûreté intérieure, qui s'est beaucoup développé avant l'assassinat du cadre du Hamas Mahmoud Mabhouh». Et le bal continue avec l'information la plus dangereuse, en l'occurrence «la protection des champs pétroliers d'un pays du Golfe par une société sécuritaire appartenant aux Israéliens !». Ne vous éloignez pas. Pis encore, des mercenaires sionistes sont employés par cette compagnie ! Haaretz confirme enfin qu' «Israël utilise les réseaux commerciaux à des fins politiques… L'Etat contrôle les activités des hommes d'affaires arabes et aide les hommes d'affaires sionistes à accomplir des missions diplomatiques et secrètes», citant l'affaire de la compagnie israélienne Offer qui a «joué un rôle essentiel dans la protection de la sécurité d'Israël», indique entre autres le journal Haaretz. Pas étonnant donc, si demain, ces mêmes agents de sécurité se retrouvent en Libye où Obama compte envoyer pas moins de 12 000 soldats américains provenant de Malte. Des observateurs avancent que le CNT souffre de la résistance sur le terrain de la part des rebelles. Il a la même popularité que celle du gouvernement afghan qui demande un soutien des occidentaux pour maintenir l'ordre. Raison pour laquelle cette armada se prépare pour soi-disant sécuriser les plateformes pétrolières de la Libye. Une option qui semble déplaire aux Egyptiens qui, selon certaines sources, ont affiché leur refus total pour toute installation de bases militaires de l'OTAN en Libye, et ce, après que les Egyptiens aient eu des renseignements qu'un grand nombre de militaires et des experts de l'OTAN sont restés en Libye pour étudier et choisir les lieux pour des futures installations de leurs bases. Un scénario à l'Irakienne se dessine alentour, en attendant des jours «meilleurs». Heureusement que «l'OTAN ne prépare, ni n'envisage d'intervenir, en Syrie, à l'image de l'opération menée, en Libye, en 2011, contrairement à ce qu'a récemment affirmé un haut responsable russe», a déclaré le nouveau chef de son comité militaire, le Danois Knud Bartels, à Bruxelles. Qui dit mieux ?