Le représentant du ministère public près le tribunal de Draâ El Mizan, au sud de Tizi Ouzou, a placé, dimanche, deux personnes sous mandat de dépôt et une troisième sous contrôle judiciaire, pour «association de malfaiteurs, détention d'armes à feu sans autorisation, faux barrages, racket sous la menace d'armes à feu et vol de véhicules», a-t-on appris de sources judiciaires. Les trois mis en cause, âgés de 23 à 32 ans, sont tous natifs de la région sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, précise-t-on de même source, indiquant que le reste de ce gang spécialisé dans le vol de véhicules a été identifié et sont activement recherchés par la justice. A l'arrestation de ces malfaiteurs, les services de sécurité ont mis la main sur deux fusils de chasse, une paire de jumelles, un pistolet automatique ainsi que du matériel utilisé pour la fabrication de munitions, selon toujours nos sources. Les trois mis en cause ainsi que leurs complices en fuite, a-t-on poursuivi encore, se faisaient passer pour des éléments d'un groupe terroriste pour commettre leurs forfaits, faux barrages, vols de véhicules et racket principalement sur l'axe Boghni-Ouadhias, toujours au sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Les véhicules qu'ils subtilisaient à de paisibles citoyens desdites régions sous la menace de leurs armes étaient acheminés vers la wilaya de Sétif, à l'est du pays, où ils sont revendus avec de faux papiers. Le tribunal correctionnel d'Azzazga, à l'est de Tizi-Ouzou, a condamné, lundi, à dix années de réclusion criminelle assorties d'une amende de 5 millions de dinars une personne pour «détention et commercialisation de stupéfiants», apprend-on de sources judiciaires. Le mis en cause, répondant aux initiales I. Dj, exerçant dans le sud du pays, a été interpellé à Fréha par les services de la police de la sûreté de daïra de Fréha suite à la découverte d'une quantité de drogue, 100 g, dissimulée dans l'un des pneus de son véhicule, a-t-on ajouté de même source, précisant que les services de sécurité ont agi suite à des informations sur de prétendues transactions liées à la drogue dans la région. A la barre, lors de sa comparution, le mis en cause avait déclaré devant le tribunal le 16 janvier dernier, qu'il ignorait l'existence de la drogue dans son véhicule soutenant qu'il était immobilisé dans un parking durant son séjour professionnel au sud du pays.