Plus de 5 millions de tonnes de produits ont été traitées en 2011 au port d'Oran, a-t-on appris hier auprès de la direction de l'Entreprise portuaire (EPO) qui fait état d'une légère augmentation (+1%) par rapport à l'exercice précédent. Les activités d'importation composent le gros du trafic total en 2011, englobant les marchandises diverses (2,85 millions de tonnes), le vrac solide (2,01 millions de tonnes) et le vrac liquide (181 062 tonnes), a précisé à l'APS la même source qui relève, pour ces trois catégories de produits, respectivement une hausse de 1,5%, une baisse de 1% et une hausse de 15% en comparaison avec le bilan 2010. Dans les marchandises diverses, qui constituent le gros du tonnage global, la principale tendance haussière est observée pour le bois (+33,5%) avec 164 973 tonnes traitées en 2011 (contre 123 586 tonnes en 2010), tandis qu'une hausse de 2,6% a été enregistrée pour les produits métallurgiques (632 956 tonnes en 2011 contre 617 073 tonnes en 2010). Pour le vrac solide, le trafic céréalier a connu la plus forte augmentation (+51,3%), avec 1,68 million tonnes traitées en 2011 (1,11 million tonnes en 2010), alors que le trafic de ciment a remarquablement chuté (-82%) avec seulement 76 685 tonnes traitées en 2011 (424 520 tonnes en 2010). Dans le vrac liquide, la plus importante hausse est signalée pour les huiles végétales, passant de 64 000 tonnes traitées en 2010 à 102 360 tonnes en 2011, soit une augmentation de 60%. En outre, 1 149 navires marchands ont transité par le port d'Oran en 2011, un nombre légèrement inférieur (-3,6%) à celui de l'exercice précédent (1 192 navires). Selon la même source, la diminution du nombre de navires n'a pas eu d'incidence négative sur le volume traité dans la mesure où leur tonnage (capacité de chargement) a été plus important en 2011, donnant lieu à une augmentation de 4% du trafic en terme de marchandises containérisées (1,14 million tonnes). La chute d'importation de certains produits constitue, a-t-on encore observé, un indicateur de la croissance économique nationale, à l'image du ciment dont le trafic a considérablement diminué à la faveur du développement de la production locale qui permet de répondre aux besoins des multiples chantiers engagés à travers le pays. De bien meilleures performances sont escomptées en 2012, à la faveur de l'exploitation d'engins de dernière génération.